Né le 4 avril 1923 à Angers (Maine-et-Loire), mort en action le 29 mars 1944 à Sarrazac (Dordogne) ; résistant du bataillon « Violette » de l’Armée secrète (AS).

Dans la commune de Sarrazac, un combat opposa sept maquisards du bataillon de l’Armée secrète (AS) « Violette » (du nom du pseudonyme de son chef, René Tallet) à un fort détachement de la division Brehmer. Une autre source indique comme formation la brigade R.A.C. placée sous le commandement du Colonel Adeline. Dans un premier temps, le groupe de maquisards, placé sous le commandement de Serge Quignot, s’était heurté à un détachement allemand au village du Mas en voulant récupérer des armes. Après s’être repliés, les Allemands revinrent en force et les maquisards eurent quatre tués parmi lesquels Serge Quignot.
Il obtint la mention Mort pour la France
Une stèle commémorative fut élevée à la mémoire de ces maquisards, ainsi qu’à celle d’une victime civile, Élisa Mèze, abattue le même jour, et à celle d’un déporté, Louis Buisson, mort le 16 janvier 1945 à Bitterfeld (Saxe, Allemagne). Les noms sont accompagnés de l’inscription : « Au Mas - Victimes du Nazisme, abattus dans l’accomplissement de leur devoir le 29 mars 1944 ». Son nom y est orthographié par erreur Guigniot.
Sources

SOURCES : SHD-PAVCC Caen, AC 21 P 138646 (à consulter). — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp. 197-198, 403. — Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, pp. 87-88. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes.

Dominique Tantin

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