Né le 15 juin 1920 à Le Cheylard (Ardèche), massacré le 22 août 1944 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; cheminot ; victime civile.

Jean-Marie Joseph Lemoine était Jean Marie Lemoine était entré à la SNCF et depuis juillet 1942, il étai piqueur VB à Paray-le-Monial où il était domicilié avec son épouse.Il est attesté qu’il fournissait à la Résistance depuis le printemps 1944 de nombreux renseignements sur les déplacements ferroviaires allemands, le plan de la gare et du dépôt.
Le 22 août 1944, un combat eut lieu en gare de Paray-le-Monial entre un train blindé allemand et les résistants du bataillon du Charollais. Les maisons de l’avenue de la Gare furent fouillées et les abords sécurisés. Jean Lemoine qui occupait l’appartement du rez-de-chaussée face à la gare se rasait. Il ouvrit sa fenêtre pour voir ce qu’il se passait et il
fut tué sur le coup par des soldats allemands à son domicile, la balle passant par la fenêtre de la cuisine.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative "À la mémoire des fusillés du 23 août 1944" apposée sur la façade de la gare, à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : communiqué par Henri Dropsy.— Article sans indication d’auteur dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Mémorial Genweb.

Claude Pennetier, Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable