GALIZZI Antoine
Né le 13 août 1926 à Aubenas (Ardèche), mort fusillé sommaire le 3 mars 1944 à Labastide-de-Virac (Ardèche)
Antoine Galizzi était le fils de Noël et de Thérèse Micheli, des Italiens originaires de Lombardie et établis en Ardèche. Il vivait avec ses parents et ses deux frères cadets au hameau des Crottes, sur un plateau calcaire à proximité des gorges de l’Ardèche.
Aux Crottes vivaient des Français, originaires de la localité ou de villages voisins et des Italiens originaires de Lombardie (provinces de Bergame et de Brescia). Le maquis Bir Hakeim (AS), venant de la région de Pont-Saint-Esprit (Gard), aux prises avec la 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen, s’installa aux Crottes le 29 février 1944. Son chef, Jean Capel alias commandant Barot, suggéra aux habitants de quitter un lieu que la présence du maquis rendait dangereux. Ils refusèrent. Le 2 mars 1944, tard dans la soirée, Barot leur conseilla à nouveau d’abandonner leur domicile, alors que Bir Hakeim quittait les lieux afin d’échapper à une nouvelle attaque, prévisible, de la 9e Panzerdivision Hohenstaufen.
Le nouveau refus des habitants des Crottes leur fut fatal. Ils furent fusillés. Les actes de l’état civil indiquent que ce fut vers douze heures. Mais, en l’absence de témoins directs, en dehors des Allemands, il s’agit là d’une annotation purement indicative. Les Allemands traversèrent le village de Labastide vers 14 heures après s’être livrés à leur action meurtrière de représailles.
Le docteur Louis Abrial, médecin de Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche), fit le constat du décès d’Antoine Galizzi. En ce qui le concerne, il reçut une balle de fusil de guerre, dans la région temporale gauche En tant qu’Italien, et à la différence de toutes les victimes civiles de nationalité française du massacre des Crottes, il ne reçut pas la mention de « mort pour la France ». Son nom figure sur la stèle mémorial érigée au hameau des Crottes afin de conserver le souvenir du massacre de ses habitants le 3 mars 1944.
Voir Labastide-de-Virac, hameau des Crottes (3 mars 1944)
Aux Crottes vivaient des Français, originaires de la localité ou de villages voisins et des Italiens originaires de Lombardie (provinces de Bergame et de Brescia). Le maquis Bir Hakeim (AS), venant de la région de Pont-Saint-Esprit (Gard), aux prises avec la 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen, s’installa aux Crottes le 29 février 1944. Son chef, Jean Capel alias commandant Barot, suggéra aux habitants de quitter un lieu que la présence du maquis rendait dangereux. Ils refusèrent. Le 2 mars 1944, tard dans la soirée, Barot leur conseilla à nouveau d’abandonner leur domicile, alors que Bir Hakeim quittait les lieux afin d’échapper à une nouvelle attaque, prévisible, de la 9e Panzerdivision Hohenstaufen.
Le nouveau refus des habitants des Crottes leur fut fatal. Ils furent fusillés. Les actes de l’état civil indiquent que ce fut vers douze heures. Mais, en l’absence de témoins directs, en dehors des Allemands, il s’agit là d’une annotation purement indicative. Les Allemands traversèrent le village de Labastide vers 14 heures après s’être livrés à leur action meurtrière de représailles.
Le docteur Louis Abrial, médecin de Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche), fit le constat du décès d’Antoine Galizzi. En ce qui le concerne, il reçut une balle de fusil de guerre, dans la région temporale gauche En tant qu’Italien, et à la différence de toutes les victimes civiles de nationalité française du massacre des Crottes, il ne reçut pas la mention de « mort pour la France ». Son nom figure sur la stèle mémorial érigée au hameau des Crottes afin de conserver le souvenir du massacre de ses habitants le 3 mars 1944.
Voir Labastide-de-Virac, hameau des Crottes (3 mars 1944)
Sources
SOURCES : Arch. com. Labastide-de-Virac, état civil, acte de décès d’Antoine Galizzi. — Sources de la notice Labastide-de-Virac, hameau des Crottes (3 mars 1944). — MemorialGenWeb, consulté le 20 octobre 2017.
André Balent