Né le 12 janvier 1925 à Bourg (aujourd’hui Bourg-en-Bresse, Ain), exécuté sommairement le 10 juillet 1944 à Bourg (aujourd’hui Bourg-en-Bresse, Ain) ; tourneur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Marcel Lamberet était le fils de Maxime Romain Frédéric, patron cordonnier et marchand de chaussures et de Marie Justine Joséphine Crétin, cultivatrice. Il était le demi-frère de Léon Servillat et était célibataire.
Il exerçait la profession de tourneur et demeurait route de Jasseron, à Bourg.
Il était résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et appartenait à la compagnie Chappelu.
Le 9 juillet 1944 en prémices de l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain et du Haut-Jura, la ville de Bourg fut encerclée par des unités de la Freiwilligen-Stamm-Division, composée de volontaires russes, ukrainiens, géorgiens, turckmènes et caucasiens, commandés par le major-général Wilhelm von Henning. Le 10 juillet à l’aube, des voitures munies de haut-parleurs sillonnèrent les rues demandant à tous les hommes de 17 à 45 ans de se présenter en divers points de rassemblement munis de leurs papiers d’identité, sous peine d’être fusillés. Le but était de détecter les résistants supposés et d’organiser leur déportation. La rafle fut effectuée par la Sipo-SD de Lyon sous les ordres de l’Obersturmführer Klaus Barbie et par la 3e unité de la milice du chef Raoul D’Agostini.
Les prisonniers furent regroupés à la préfecture, à l’Hôtel Dieu, dans les casernes Aubry et Drouet. Selon Paul Cattin et Roger Dusonchet, ils étaient 1764.
À 7h30, Klaus Barbie qui opérait dans la cour de la préfecture abattit de sa main Marcel Lamberet puis à 8 h 40 ce fut le tour de Léon Servillat.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 8 juin 1945.
Il est inhumé au cimetière communal, à Bourg-en-Bresse.
Il fut homologué soldat des Forces françaises de l’Intérieur et reçut le titre de "Déporté et Interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Bourg-en-Bresse (Ain).
Sources

SOURCES ; Bourg-en-Bresse : le juillet noir de 1944.— Sites Mémoire de la déportation dans l’Ain et Les amis du musée de la Résistance, Nantua.— Historiques de l’opération Treffenfeld et de la Freiwilligen-Stamm-Division, sur Wikipédia.— Mémorial GenWeb.— geneanet par Philippe Frachet.— État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable