Né le 26 avril 1876 à Beauregard (Dordogne), massacré le 30 mars 1944 à La Bachellerie (Dordogne) ; garagiste ; victime civile.

Louis René Lafarge fut l’une des nombreuses victimes de la division Brehmer en Dordogne.
Du 26 mars au 2 avril 1944, la division Brehmer, ou division B de l’initiale du patronyme de son chef, le général Brehmer, accompagnée par des éléments de la Sipo-SD et de la Brigade nord-africaine et bénéficiant de renseignements collectés par des délateurs, collaborationnistes ou non, et par l’administration de Vichy, traversa le département de la Dordogne, traquant les maquisards et massacrant des civils en représailles dans le cadre d’opérations de répression.
Louis René Lafarge et son fils Jean furent victimes du massacre perpétré à La Bachellerie le 30 mars 1944 par un détachement de la division Brehmer. Propriétaires d’un garage au bord de la RN 89, ils furent accusés, sans doute sur dénonciation, d’avoir réparé des véhicules du maquis. Ils firent partie d’un groupe de dix hommes massacrés au lieu-dit la Genèbre. Maison et atelier furent incendiés.
Voir : Lieu de massacre : La Bachellerie et ses environs (Dordogne), 30-31 mars 1944
Sources

SOURCES : Paul Mons, La folie meurtrière de la division Brehmer, mars-avril 1944, Dordogne-Corrèze, Haute-Vienne, Brive-la-Gaillarde, Éditions Les Monédières, 2016, p. 127-130. — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, La traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p. 211-217, 404.

Dominique Tantin

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