BORGNE Georges, Paul, Bernard [Pseudonyme dans la Résistance : Serge]
Né le 1er mars 1920 à Froberville (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), exécuté sommairement le 26 juillet 1944 à Bubry (Morbihan) ; électricien ; FTPF.

Georges Borgne
SOURCE : René Le Guénic,Morbihan, Mémorial de la Résistance


Sur la stèle de Keryacunff en Bubry
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Georges Borgne était le fils de François Louis Borgne, retraité des Chemins de fer, et de Marguerite Falchier, décédée. Célibataire, il était domicilié à Keryado, commune du Morbihan rattachée à Lorient en 1947.
Électricien, Georges Borgne était employé au camp d’aviation de Lann-Bihoué près de Lorient (Morbihan), où pendant l’hiver 1944 il sabota avec des camarades des lignes de balisage, des installations d’éclairage et des transformateurs. Engagé dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), il appartenait au triangle de direction du Comité militaire régional (CMR) aux côtés de Désiré Le Douairon [pseudonyme dans la Résistance : Alphonse] et de Frédéric Le Bolay [pseudonyme dans la Résistance : Armand].
Le 26 juillet 1944, ce triangle de direction se réunit à Keryacunff en Bubry (Morbihan). Étaient également présents à cette réunion, quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic, Georges Marca [pseudonyme dans la Résistance : Marcel] et l’inter-régional Émile Le Carrer [pseudonyme dans la Résistance : Max]. À la suite d’une dénonciation, des unités allemandes renforcées par des miliciens bretons dont plusieurs étaient originaires de Bubry, les encerclèrent. Frédéric Le Bolay fut fait prisonnier et incarcéré à Pontivy. Émile Le Carrer et Georges Marca réussirent à décrocher, mais furent arrêtés à Guern (Morbihan) le même jour et conduits à Locminé (Morbihan), où ils furent torturés. Après avoir combattu avec acharnement sans parvenir à se dégager, Georges Borgne, Désiré Le Douairon et les quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic furent faits prisonniers et exécutés au lieu-dit Prat-er-Lann près du village de Keryacunff en Bubry. Le corps de Georges Borgne fut retrouvé avec la boîte crânienne défoncée.
Le 26 juillet 1944, ce triangle de direction se réunit à Keryacunff en Bubry (Morbihan). Étaient également présents à cette réunion, quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic, Georges Marca [pseudonyme dans la Résistance : Marcel] et l’inter-régional Émile Le Carrer [pseudonyme dans la Résistance : Max]. À la suite d’une dénonciation, des unités allemandes renforcées par des miliciens bretons dont plusieurs étaient originaires de Bubry, les encerclèrent. Frédéric Le Bolay fut fait prisonnier et incarcéré à Pontivy. Émile Le Carrer et Georges Marca réussirent à décrocher, mais furent arrêtés à Guern (Morbihan) le même jour et conduits à Locminé (Morbihan), où ils furent torturés. Après avoir combattu avec acharnement sans parvenir à se dégager, Désiré Le Douairon, Georges Borgne et les quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic furent faits prisonniers et exécutés au lieu-dit Prat-er-Lann près du village de Keryacunff en Bubry. Le corps de Georges Borgne fut retrouvé avec la boîte crânienne défoncée.
L’acte de décès numéro 61, dressé le 26 juillet 1944 en mairie de Bubry déclare que « le 26 juillet 1944 un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie est décédé aux premières heures de la matinée au lieu dit Keryagunff » et qu’il a été identifié le même jour par le 1er adjoint au maire et le délégué à l’état civil comme étant celui de Geoges Borgne.
Georges Borgne a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué..
À Bubry, le nom de Georges Borgne, orthographié « Le Borgne », est inscrit sur le monument commémoratif élevé à Keryacunff et sur le monument aux morts communal.
Électricien, Georges Borgne était employé au camp d’aviation de Lann-Bihoué près de Lorient (Morbihan), où pendant l’hiver 1944 il sabota avec des camarades des lignes de balisage, des installations d’éclairage et des transformateurs. Engagé dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), il appartenait au triangle de direction du Comité militaire régional (CMR) aux côtés de Désiré Le Douairon [pseudonyme dans la Résistance : Alphonse] et de Frédéric Le Bolay [pseudonyme dans la Résistance : Armand].
Le 26 juillet 1944, ce triangle de direction se réunit à Keryacunff en Bubry (Morbihan). Étaient également présents à cette réunion, quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic, Georges Marca [pseudonyme dans la Résistance : Marcel] et l’inter-régional Émile Le Carrer [pseudonyme dans la Résistance : Max]. À la suite d’une dénonciation, des unités allemandes renforcées par des miliciens bretons dont plusieurs étaient originaires de Bubry, les encerclèrent. Frédéric Le Bolay fut fait prisonnier et incarcéré à Pontivy. Émile Le Carrer et Georges Marca réussirent à décrocher, mais furent arrêtés à Guern (Morbihan) le même jour et conduits à Locminé (Morbihan), où ils furent torturés. Après avoir combattu avec acharnement sans parvenir à se dégager, Georges Borgne, Désiré Le Douairon et les quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic furent faits prisonniers et exécutés au lieu-dit Prat-er-Lann près du village de Keryacunff en Bubry. Le corps de Georges Borgne fut retrouvé avec la boîte crânienne défoncée.
Le 26 juillet 1944, ce triangle de direction se réunit à Keryacunff en Bubry (Morbihan). Étaient également présents à cette réunion, quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic, Georges Marca [pseudonyme dans la Résistance : Marcel] et l’inter-régional Émile Le Carrer [pseudonyme dans la Résistance : Max]. À la suite d’une dénonciation, des unités allemandes renforcées par des miliciens bretons dont plusieurs étaient originaires de Bubry, les encerclèrent. Frédéric Le Bolay fut fait prisonnier et incarcéré à Pontivy. Émile Le Carrer et Georges Marca réussirent à décrocher, mais furent arrêtés à Guern (Morbihan) le même jour et conduits à Locminé (Morbihan), où ils furent torturés. Après avoir combattu avec acharnement sans parvenir à se dégager, Désiré Le Douairon, Georges Borgne et les quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic furent faits prisonniers et exécutés au lieu-dit Prat-er-Lann près du village de Keryacunff en Bubry. Le corps de Georges Borgne fut retrouvé avec la boîte crânienne défoncée.
L’acte de décès numéro 61, dressé le 26 juillet 1944 en mairie de Bubry déclare que « le 26 juillet 1944 un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie est décédé aux premières heures de la matinée au lieu dit Keryagunff » et qu’il a été identifié le même jour par le 1er adjoint au maire et le délégué à l’état civil comme étant celui de Geoges Borgne.
Georges Borgne a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué..
À Bubry, le nom de Georges Borgne, orthographié « Le Borgne », est inscrit sur le monument commémoratif élevé à Keryacunff et sur le monument aux morts communal.
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, RG 16 P 74254. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance (photo), Imprimerie Basse Bretagne, Quéven. — Mémorial GenWeb — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Bubry (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson