Née le 29 octobre 1921 à Plouay (Morbihan), exécutée sommairement le 26 juillet 1944 à Bubry (Morbihan) ; sans profession ; FTPF-FFI.

Marie Gourlay
Marie Gourlay
SOURCE : René Le Guénic,
Morbihan, Mémorial de la Résistance
Sur la stèle de Keryacunff en Bubry
Sur la stèle de Keryacunff en Bubry
Sur le monument aux morts de la Résistance à Plouay
Sur le monument aux morts de la Résistance à Plouay
Sur le monument aux morts communal de Plouay
Sur le monument aux morts communal de Plouay
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Marie Gourlay était la fille Joseph Marie Gourlay, garde particulier, décédé, et de Marie Josèphe Le Bigot. Célibataire, elle était domiciliée à Plouay (Morbihan).

Elle s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et servit comme agent de liaison. Le 26 juillet 1944 à Keryacunff en Bubry (Morbihan), elle était présente avec trois autres agents de liaison, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic, à une réunion des membres du triangle de direction du Comité militaire régional (CMR), Désiré Le Douairon [pseudonyme dans la Résistance : Alphonse], Frédéric Le Bolay [pseudonyme dans la Résistance : Armand] et Georges Borgne [pseudonyme dans la Résistance : Serge]. Étaient également présents, Georges Marca [pseudonyme dans la Résistance : Marcel] et l’inter-régional Émile Le Carrer [pseudonyme dans la Résistance : Max]. À la suite d’une dénonciation, des unités allemandes renforcées par des miliciens bretons dont plusieurs étaient originaires de Bubry, les encerclèrent. Frédéric Le Bolay [Armand], fut fait prisonnier et incarcéré à Pontivy. Émile Le Carrer et Georges Marca réussirent à décrocher, mais furent arrêtés à Guern (Morbihan) le même jour et conduits à Locminé (Morbihan), où ils furent torturés. Après avoir combattu avec acharnement sans parvenir à se dégager, Georges Borgne, Désiré Le Douairon, et les quatre agents de liaison, Marie Gourlay, Joséphine Kervinio, Anne Mathel et Anne Robic ont été faits prisonniers et exécutés au lieu-dit Prat-er-Lann près du village de Keryacunff en Bubry.

Marie Gourkay a obtenu la mention « Mort pour la France » et le statut d’Interné-résistant. Elle a été homologuée aspirant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en 1948. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribuée à titre posthume en 1953, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 2 février 1960, publié au JO du 7 février 1960.

Dans le Morbihan, le nom de Marie Gourlay est inscrit sur le monument élevé à Keryacunff en Bubry.
À Plouhay, il figure sur la liste « FFI 1944 » du monument aux morts communal qui se dresse au centre du bourg et, associé à celui d’Anne (Annick) Mathel , sur le monument aux morts de la Résistance élevé dans le cimetière.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 198 629. — SHD, Vincennes, GR 16 P 265600. — Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 5, fonds ONACVG-56. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance (photo), Imprimerie Basse Bretagne, Quéven. — Mémorial GenWeb — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan. — État civil, Plouay (acte de naissance) ; Bubry (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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