Né le 16 juin 1920 à Guingamp (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), exécuté sommairement le 3 août 1944 à Josselin (Morbihan) ; manœuvre.

Sur le monument de la place Saint-Martin à Josselin
Sur le monument de la place Saint-Martin à Josselin
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Ange Le Lay était le fils de Joseph Marie Le Lay, journalier, décédé, et de Marie Joséphine Le Guyader. Célibataire, il était domicilié à Guingamp (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), où il exerçait la profession de manœuvre.

Il fut détenu pour un motif inconnu dans la clinique Saint-Martin de Josselin (Morbihan), réquisitionné par la SIPO-SD (Sicherheitspolizei und Sicherheintsdienst), qui servait de lieu de détention, d’interrogatoire, de torture et d’exécution. Le 3 août 1944, il fut l’un des sept derniers prisonniers de la clinique Saint-Martin que les soldats allemands exécutèrent avant de quitter Josselin pour se replier vers la poche de Lorient. Son acte de décès ne fut dressé que le 24 octobre 1944 en mairie de Josselin.
Ange Le Lay a obtenu la mention « Mort pour la France ».

À Josselin, le nom d’Ange Le Lay est inscrit sur le monument commémoratif des fusillés, érigé place Saint-Martin.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 358764. — Mémorial GenWeb. — État civil, Guingamp (acte de naissance) ; Josselin (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

Version imprimable