ARCILLE Louis, François [dit MARIANI François]
Né le 4 octobre 1922 à Paris (Ve arr.), mort au combat le 21 juin 1944 à Sérent (Morbihan) ; étudiant ; FFL-SAS.
Louis Arcille dit François Mariani
SOURCE : Site Histoire de Français libres ordinaires
Sur le mémorial SAS de Plumelec
SOURCE : Photos Husson
Sur le monument aux morts 1939-1945 de Sérent
La Croix des parachutistes dans les landes de Pinieux à Sérent
« L’esprit de sacrifice des parachutistes et de tous ceux qui combattirent les ennemis de la liberté ne doit jamais périr - 1944 »
La sépulture de Louis Arcille à La Chapelle des Haies en Sérent
« François Mariani Aspirant parachutiste 21 juin 1944 »
Le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand
SOURCE : Site 22sas12.over-blog.com
Louis Arcille était le fils de Jean Georges Louis Arcille et de Geneviève Germaine Mariani, domiciliés à New-York. Célibataire, il était domicilié chez ses parents.
En octobre 1942, il se porta volontaire à New-York pour rallier la France libre. Il rejoignit la Grande-Bretagne en février 1943 et il s’engagea dans les Forces françaises libres (FFL) sous le nom de jeune fille de sa mère, Mariani, et son deuxième prénom, François. Il intégra l’école des cadets de la France libre « Corse et Savoie », puis il suivit un entraînement intensif au camp d’Auchinleck en Écosse. En janvier 1944, il fut affecté au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin avec le grade d’aspirant. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, équiper, former, encadrer les maquis bretons, avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.
François Mariani fut parachuté dans le Morbihan le 18 juin 1944, le jour même où la Wehrmacht attaqua en force le camp de Saint-Marcel, où des centaines de maquisards appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs-et-partisans français (FTPF) étaient rassemblés, armés, et formés par les SAS. Après avoir livré combat durant toute la journée en infligeant de lourdes pertes aux troupes allemandes, parachutistes SAS et FFI-FTPF se replièrent en bon ordre et se dispersèrent. Après cette dispersion, la Feldgendarmerie, la Wehrmacht appuyée par de nombreux détachements de soldats russes, géorgiens et ukrainiens rassemblés dans les « unités de l’Est », les agents de l’Abwher (service de renseignements de la Wehrmacht) et du SD (Sicherheitsdienst-Service de sécurité de la SS), ainsi que les agents français de la FAT 354 (Front Aufklärung Truppe) et les miliciens bretons du Bezen Perrot, se lancèrent dans une traque implacable des parachutistes SAS, des FFI-FTPF, de leurs dépôts d’armes, et de tous ceux qui les hébergeaient et les ravitaillaient. Rafles, arrestations, tortures, et exécutions sans jugement de SAS et de résistants, incendies de fermes, pillages et massacres de civils se multiplièrent dans tout le département du Morbihan.
François Mariani trouva refuge avec une dizaine de SAS et de FFI à Sérent, dans une maison abandonnée des carrières d’ardoises de Pinieux, qui fut attaquée le 21 juin 1944 par un détachement de soldats allemands et géorgiens. François Mariani et un autre parachutiste SAS, Roger Vautelin furent tués au combat. Leurs corps ne furent découverts que quelques jours plus tard et inhumés près de la Chapelle des Haies en Sérent.
L’acte de décès de « Louis Arcille dit François Mariani », dressé le 29 décembre 1945, fixe le décès au 26 juin 1944.
Louis Arcille a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL.
Après-guerre, la mère de Louis Arcille fit dresser dans la Lande de Pinieux en Sérent une croix en granit, dite Croix des parachutistes, portant l’inscription :
« L’esprit de sacrifice des parachutistes et de tous ceux qui combattirent les ennemis de la liberté ne doit jamais périr - 1944 ».
Dans le Morbihan, le nom de François Mariani est inscrit sur le monument aux morts 1939-1945 de Sérent, où la « rue Vautelin et Mariani » rend hommage aux deux parachutistes SAS de la France libre. Il figure aussi sur le mémorial des parachutistes SAS érigé près du moulin de La Grée à Plumelec.
En Saône-et-Loire, il est gravé sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand.
En octobre 1942, il se porta volontaire à New-York pour rallier la France libre. Il rejoignit la Grande-Bretagne en février 1943 et il s’engagea dans les Forces françaises libres (FFL) sous le nom de jeune fille de sa mère, Mariani, et son deuxième prénom, François. Il intégra l’école des cadets de la France libre « Corse et Savoie », puis il suivit un entraînement intensif au camp d’Auchinleck en Écosse. En janvier 1944, il fut affecté au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin avec le grade d’aspirant. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, équiper, former, encadrer les maquis bretons, avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.
François Mariani fut parachuté dans le Morbihan le 18 juin 1944, le jour même où la Wehrmacht attaqua en force le camp de Saint-Marcel, où des centaines de maquisards appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs-et-partisans français (FTPF) étaient rassemblés, armés, et formés par les SAS. Après avoir livré combat durant toute la journée en infligeant de lourdes pertes aux troupes allemandes, parachutistes SAS et FFI-FTPF se replièrent en bon ordre et se dispersèrent. Après cette dispersion, la Feldgendarmerie, la Wehrmacht appuyée par de nombreux détachements de soldats russes, géorgiens et ukrainiens rassemblés dans les « unités de l’Est », les agents de l’Abwher (service de renseignements de la Wehrmacht) et du SD (Sicherheitsdienst-Service de sécurité de la SS), ainsi que les agents français de la FAT 354 (Front Aufklärung Truppe) et les miliciens bretons du Bezen Perrot, se lancèrent dans une traque implacable des parachutistes SAS, des FFI-FTPF, de leurs dépôts d’armes, et de tous ceux qui les hébergeaient et les ravitaillaient. Rafles, arrestations, tortures, et exécutions sans jugement de SAS et de résistants, incendies de fermes, pillages et massacres de civils se multiplièrent dans tout le département du Morbihan.
François Mariani trouva refuge avec une dizaine de SAS et de FFI à Sérent, dans une maison abandonnée des carrières d’ardoises de Pinieux, qui fut attaquée le 21 juin 1944 par un détachement de soldats allemands et géorgiens. François Mariani et un autre parachutiste SAS, Roger Vautelin furent tués au combat. Leurs corps ne furent découverts que quelques jours plus tard et inhumés près de la Chapelle des Haies en Sérent.
L’acte de décès de « Louis Arcille dit François Mariani », dressé le 29 décembre 1945, fixe le décès au 26 juin 1944.
Louis Arcille a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL.
Après-guerre, la mère de Louis Arcille fit dresser dans la Lande de Pinieux en Sérent une croix en granit, dite Croix des parachutistes, portant l’inscription :
« L’esprit de sacrifice des parachutistes et de tous ceux qui combattirent les ennemis de la liberté ne doit jamais périr - 1944 ».
Dans le Morbihan, le nom de François Mariani est inscrit sur le monument aux morts 1939-1945 de Sérent, où la « rue Vautelin et Mariani » rend hommage aux deux parachutistes SAS de la France libre. Il figure aussi sur le mémorial des parachutistes SAS érigé près du moulin de La Grée à Plumelec.
En Saône-et-Loire, il est gravé sur le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 8 841. — SHD, Vincennes, GR 16 P 16319. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — Site Internet FFL-SAS. — Site Histoire de Français libres ordinaires (photo).— Mémorial GenWeb. — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Sérent (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson