Né le 17 septembre 1922 à Moloy (Côte-d’Or), mort au combat le 10 juin 1944 à Saint-Germain-le-Rocheux (Côte-d’Or) ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Henri Gallimardet était le fils de Noël Félicien Julien, bûcheron et de Adrienne Marie Victorine Guéniot, manouvrière, domiciliés à Diénay (Côte-d’Or). Il était célibataire et demeurait chez ses parents.
Il s’engagea dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) en 1944, au maquis de la forêt de Châtillon.
Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Henri Gallimardet fut tué lors d’un engagement avec un détachement allemand le 10 juin 1944 à Saint-Germain-le-Rocheux (Côte-d’Or). Son corps fut retrouvé le 12 juin par Paul Tanière, marchand de bois à Saint-Germain.
Il est inhumé au cimetière communal, à Dienay (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 2 novembre 1945.
Il fut déclaré soldat des FFI par le ministre ces Anciens combattants le 9 juin 1952.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Diénay et sur le monument de la Résistance, à Villers-le-Duc (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or, tome IV, Dijon, 1997. — Commémorations relatés dans le journal Le Bien Public et divers sites internet. — Mémorial Genweb. — État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable