Né le 25 mai 1925 à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), tué au combat le 11 juin 1944 à Saint-Germain-le-Rocheux (Côte-d’Or) ; bûcheron ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Henri Parpette était le fils de Roger Louis, commis de bois et de Henriette Émilie Guérin, bûcheronne. Il était célibataire et demeurait chez ses parents, à Brion-sur-Ource (Côte-d’Or). Il travaillait comme bûcheron.
Il s’engagea dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) en 1944, au maquis de la forêt de Châtillon.
Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Henri Parpette fut sans doute blessé puis achevé par l’ennemi lors d’un engagement avec un détachement allemand le 10 juin 1944 à Saint-Germain-le-Rocheux (Côte-d’Or). Son corps fut retrouvé le 12 juin par Paul Tanière, marchand de bois à Saint-Germain.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 2 novembre 1945.
Il fut homologué caporal chef des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) par le ministère des Anciens combattants le 17 septembre 1948.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Brion-sur-Ource et sur le monument de la Résistance, à Villers-le-Duc (Côte-d’Or).


Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) bataille de la Forêt 10 juin 1944
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin, Résistance en Côte-d’Or, tome IV, Dijon, 1997. — Commémorations relatés dans le journal Le Bien Public et divers sites internet. — Mémorial Genweb. — État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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