VANDORME Robert, Jérémie, Constant
Né le 18 juillet 1913 à Lille (Nord), exécuté sommairement le 16 juin 1944 à Sérent (Morbihan) ; secrétaire de police ; FFI.
Robert vandorme
SOURCE : Archives municipales de Lanester
Sur le monument aux morts 1939-1945 de Sérent
Sur le monument aux morts de Lanester
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Robert Vandorme était le fils de Georges Édouard Vandorme et d’Emma Stéphanie Louise Bouclet. Il avait épousé Simone Jeanne Louise Le Goff. Domicilié à Lanester (Morbihan) puis en dernier lieu à Lanveur en Languidic (Morbihan), il exerçait la profession de secrétaire de police à Vannes (Morbihan).
Entré dans la résistance en 1943, il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) et servit comme officier de renseignement auprès du commandant Raymond Vigouroux [pseudonyme dans la Résistance : commandant Hervé], qui était à la tête du 1er Bataillon FFI (AS) du Morbihan.
En juin 1944, il participa au rassemblement des maquisards dans le camp de Saint-Marcel (Morbihan) où ils furent armés et formés par des parachutistes SAS (Special Air Service) de la France libre appartenant au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP)..
Le 16 juin 1946, il quitta le maquis de Botségalo en Colpo (Morbihan) avec le FFI Albert Le Goslès et un aviateur américain pour se diriger vers le camp de Saint-Marcel (Morbihan). À l’entrée du bourg de Sérent, au lieu-dit Le Pont-Salmon, les trois hommes furent arrêtés par un barrage allemand à l’entrée du bourg de Sérent. Robert Vandorme et Albert Goslès furent exécutés sur le champ, tandis que l’aviateur américain était envoyé dans un camp de prisonniers de guerre.
Le décès de Robert Vandorme, dont le corps fut identifié par son beau-frère Albert Bourguin, fut reconnu par un jugement du tribunal civil de Ploërmel en date du 5 octobre 1944, transcrit à l’état civil de Sérent le 22 novembre 1944.
Robert Vandorme a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué lieutenant FFI . Il a reçu la Croix de guerre avec étoile de vermeil et a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Dans le Morbihan, Robert Vandorme figure sur la liste « FFI » du monument aux morts 1939-1945 de Sérent et sur le monument aux morts de Lanester où une rue porte son nom.
Il figure aussi sur la plaque commémorative de l’Hôtel de police de Vannes et sur la liste des fonctionnaires de la Sûreté nationale morts pour la France, exposée au Mémorial citoyen à Macon (Saône-et-Loire).
Entré dans la résistance en 1943, il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) et servit comme officier de renseignement auprès du commandant Raymond Vigouroux [pseudonyme dans la Résistance : commandant Hervé], qui était à la tête du 1er Bataillon FFI (AS) du Morbihan.
En juin 1944, il participa au rassemblement des maquisards dans le camp de Saint-Marcel (Morbihan) où ils furent armés et formés par des parachutistes SAS (Special Air Service) de la France libre appartenant au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP)..
Le 16 juin 1946, il quitta le maquis de Botségalo en Colpo (Morbihan) avec le FFI Albert Le Goslès et un aviateur américain pour se diriger vers le camp de Saint-Marcel (Morbihan). À l’entrée du bourg de Sérent, au lieu-dit Le Pont-Salmon, les trois hommes furent arrêtés par un barrage allemand à l’entrée du bourg de Sérent. Robert Vandorme et Albert Goslès furent exécutés sur le champ, tandis que l’aviateur américain était envoyé dans un camp de prisonniers de guerre.
Le décès de Robert Vandorme, dont le corps fut identifié par son beau-frère Albert Bourguin, fut reconnu par un jugement du tribunal civil de Ploërmel en date du 5 octobre 1944, transcrit à l’état civil de Sérent le 22 novembre 1944.
Robert Vandorme a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué lieutenant FFI . Il a reçu la Croix de guerre avec étoile de vermeil et a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Dans le Morbihan, Robert Vandorme figure sur la liste « FFI » du monument aux morts 1939-1945 de Sérent et sur le monument aux morts de Lanester où une rue porte son nom.
Il figure aussi sur la plaque commémorative de l’Hôtel de police de Vannes et sur la liste des fonctionnaires de la Sûreté nationale morts pour la France, exposée au Mémorial citoyen à Macon (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Arch. Mun. Lanester (photo). — Ami, entends-tu..., ANACR-56, n° 90, 3e trimestre 1994. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse Bretagne, Quéven, 2013. — Mémorial GenWeb. — État civil, Sérent (transcription du jugement du tribunal civil de Ploërmel).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson