ADAM Henri, Alphonse
Né le 10 juin 1923 à Colmar (Haut-Rhin), mort au combat le 18 juin 1944 à Saint-Marcel (Morbihan) ; FFL-SAS.
Sur le mémorial SAS de Plumelec
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Le mémorial international des SAS à Sennecey-le-Grand
SOURCE : Site 22sas12.over-blog.com
Henri Adam était le fils d’Alphonse Adam, menuisier, et de Marie Kobler, époux domiciliés à Rorschwihr (Haut-Rhin).
Engagé dans le 34e bataillon du génie en Tunisie en novembre 1942, Henri Adam rallia les Forces françaises libres (FFL) à Tunis en mai 1943 et fut intégré aux Forces aériennes françaises libres (FAFL) sous le matricule 41087. Ayant rejoint la Grande-Bretagne, il fut affecté au printemps 1944 au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin qui fut parachuté en Bretagne à partir de la nuit du 5 au 6 juin 1944. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, armer, former, encadrer les maquisards bretons appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF), avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.
Parachuté dans le Morbihan le 11 juin 1944 dans le cadre de la mission « Dingson », Henri Adam rejoignit le camp de Saint Marcel, qui fut attaqué en force par la Wehrmacht le 18. Il fut tué lors de la seconde attaque près du village de Sainte-Geneviève, sur le territoire de la commune de Saint-Marcel. Le dimanche 18 juin 1944 à l’aube, deux tractions-avant de la Feldgendarmerie de Ploërmel en patrouille franchirent le périmètre du camp et furent interceptées sur la route conduisant du bourg de Saint-Marcel au hameau de l’Abbaye en Bohal, au lieu-dit Les Hardys-Béhélec, où avait été installé un poste de sécurité composé de SAS et de FFI. Quatre Allemands furent tués, trois autres blessés et faits prisonniers, mais un feldgendarme parvint à prendre la fuite et à rejoindre la garnison allemande de Malestroit pour donner l’alerte. Une première attaque fut lancée à 9 heures du matin par la Wehrmacht dans le secteur de la ferme du Bois-Joly. Henri Adam fut tué au combat lors de la deuxième attaque lancée à 10 heures du matin dans le secteur de Sainte-Geneviève en Saint-Marcel.
Henri Adam a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL. Il a reçu à titre posthume la Croix de guerre 39-45 avec palme et la Médaille militaire.
Dans le Morbihan, le nom d’Henri Adam est inscrit sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé près du moulin de La Grée à Plumelec.
Dans le Bas-Rhin, il figure sur le monument aux morts de Molsheim, commune du Bas-Rhin où il est inhumé.
En Saône-et-Loire, il est gravé sur le mémorial des SAS à Sennecey-le-Grand.
Engagé dans le 34e bataillon du génie en Tunisie en novembre 1942, Henri Adam rallia les Forces françaises libres (FFL) à Tunis en mai 1943 et fut intégré aux Forces aériennes françaises libres (FAFL) sous le matricule 41087. Ayant rejoint la Grande-Bretagne, il fut affecté au printemps 1944 au 2e Régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4e SAS (Special Air Service) du commandant Bourgoin qui fut parachuté en Bretagne à partir de la nuit du 5 au 6 juin 1944. La mission des SAS était de saboter les voies de communication et de rassembler, armer, former, encadrer les maquisards bretons appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF), avec pour objectif d’empêcher ou au moins de retarder le transfert vers le front de Normandie des troupes allemandes stationnées en Bretagne.
Parachuté dans le Morbihan le 11 juin 1944 dans le cadre de la mission « Dingson », Henri Adam rejoignit le camp de Saint Marcel, qui fut attaqué en force par la Wehrmacht le 18. Il fut tué lors de la seconde attaque près du village de Sainte-Geneviève, sur le territoire de la commune de Saint-Marcel. Le dimanche 18 juin 1944 à l’aube, deux tractions-avant de la Feldgendarmerie de Ploërmel en patrouille franchirent le périmètre du camp et furent interceptées sur la route conduisant du bourg de Saint-Marcel au hameau de l’Abbaye en Bohal, au lieu-dit Les Hardys-Béhélec, où avait été installé un poste de sécurité composé de SAS et de FFI. Quatre Allemands furent tués, trois autres blessés et faits prisonniers, mais un feldgendarme parvint à prendre la fuite et à rejoindre la garnison allemande de Malestroit pour donner l’alerte. Une première attaque fut lancée à 9 heures du matin par la Wehrmacht dans le secteur de la ferme du Bois-Joly. Henri Adam fut tué au combat lors de la deuxième attaque lancée à 10 heures du matin dans le secteur de Sainte-Geneviève en Saint-Marcel.
Henri Adam a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFL. Il a reçu à titre posthume la Croix de guerre 39-45 avec palme et la Médaille militaire.
Dans le Morbihan, le nom d’Henri Adam est inscrit sur le mémorial des parachutistes SAS de la France libre érigé près du moulin de La Grée à Plumelec.
Dans le Bas-Rhin, il figure sur le monument aux morts de Molsheim, commune du Bas-Rhin où il est inhumé.
En Saône-et-Loire, il est gravé sur le mémorial des SAS à Sennecey-le-Grand.
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, Al 1Mi 28 255 et GR 16 P 2774. — Site Internet FFL-SAS. — Mémorial GenWeb. — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Colmar (acte de naissance).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson