Né le 20 juillet 1922 à Crach (Morbihan), mort au combat le 18 juin 1944 à Saint-Marcel (Morbihan) ; FFI.

Sur la stèle du Bois-Joly en Saint-Marcel
Sur la stèle du Bois-Joly en Saint-Marcel
Sous le porche de l'église de Crach
Sous le porche de l’église de Crach
Sur le mémorial des FFI à Auray
Sur le mémorial des FFI à Auray
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
André Robino était le fils de Jean Marie Léon Robino, maçon, et de Jeanne Marie Camenen, son épouse, ménagère. Il était célibataire.

Il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur au sein du 2e Bataillon FFI (ORA) du Morbihan qui rejoignit le camp de Saint-Marcel où de nombreux FFI étaient rassemblés, armés et formés par les parachutistes du 4e SAS (Special air service) de la France libre.
Le dimanche 18 juin 1944 à l’aube, deux tractions-avant de la Feldgendarmerie de Ploërmel en patrouille franchirent le périmètre du camp et furent interceptées sur la route conduisant du bourg de Saint-Marcel au hameau de l’Abbaye en Bohal, au lieu-dit Les Hardys-Béhélec, où avait été installé un poste de sécurité composé de SAS et de FFI. Quatre Allemands furent tués, trois autres blessés et faits prisonniers, mais un feldgendarme parvint à prendre la fuite et à rejoindre la garnison allemande de Malestroit pour donner l’alerte. Une première attaque fut lancée à 9 heures du matin par la Wehrmacht dans le secteur de la ferme du Bois-Joly. Le parachutiste SAS Daniel Casa qui servait un fusil-mitrailleur Brend fut tué, ainsi que quatre FFI, Jean Le Blavec, son cousin Paul Le Blavec, Joseph Planchais, André Robino, et Suzanne Berthelot, une jeune fille qui gardait des vaches dans la prairie voisine.

L’acte de décès n° 13 dressé en mairie de Saint-Marcel le 27 novembre 1945, déclare que le corps d’André Robino, tué à Saint-Marcel le 18 juin 1944, a été exhumé et identifié le 21 juin 1945 au Bois-Joly par Marcel Jégo, vicaire à Crach.

André Robinot a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1952, ainsi que la Médaille de la Résistance par décret du 23 juillet 1965, publié au JO du 14 août 1965.

Dans le Morbihan, le nom d’André Robino est inscrit sur la stèle érigée au Bois-Joly en Saint-Marcel, sur la plaque commémorative apposée sous le porche de l’église de Crach, commune où il fut inhumé dans le carré des « Morts pour la France ». Il figure aussi et sur le monument dédié au 2e Bataillon FFI du Morbihan à Auray.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, RG 16 P 515361. — Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 9, fonds ONACVG-56. — Patrick Andersen Bö et François Bertin, Le maquis de Saint-Marcel, éditions Ouest-France, Collections du Musée de la Résistance bretonne, 1998. — Mémorial GenWeb. — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — Notes du groupe d’historiens de Crach. — État civil, Crac’h (acte de naissance) ; Saint-Marcel (acte de décès).

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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