SCHAACK René
Né le 22 mai 1920 à Ottange (Moselle), mort en action le 19 août 1944 à Monts-sur-Guesnes (Vienne) ; résistant FTPF.
Il était le fils de Michel Schaack et de Marie Madeleine Louner. Il fut lors de sa jeunesse à Ottange, éclaireur de France. Ottange fit en septembre 1939 partie des communes de Moselle, situées en « zone rouge » (en avant de la ligne Maginot) évacuées selon un plan prévu à l’avance, lors de la déclaration de guerre. La population d’Ottange fut repliée vers des communes du nord du département de la Vienne : Moncontour et les communes environnantes, Angliers et Saint-Jean-de-Sauves. A l’automne 1940, la plus grande partie de la population déplacée regagna Ottange, par choix mais aussi parce que le rapatriement des réfugiés Mosellans revêtait pour l’occupant allemand une grande importance idéologique et économique. On peut formuler l’hypothèse que René Schaack fut après son retour en Moselle rapidement menacé par les réquisitions de main d’œuvre allemande (Reichsarbeitsdienst - RAD) et par la mobilisation dans l’armée allemande. En compagnie de plusieurs autres jeunes gens d’Ottange, il revint se réfugier à Saint-Jean-de-Sauves où il avait vraisemblablement gardé des contacts. René Schaack s’engagea dans la Résistance rejoignant un groupe FTPF, le groupe « Richelieu » groupe créé début mai 1944 à St-Jean-de-Sauves, et qui s’incorpora au maquis de Scévolles. Le 19 août 1944, une section des FTPF de Saint-Jean-de-Sauves commandée par René Faulcon et à laquelle appartenait René Schaack, organisa une attaque contre l’hôtel du Cheval Blanc, à Monts-sur-Guesnes, où se trouvait rassemblé un groupe d’Allemands venus pour réquisitionner un stock de blé entreposé dans le silo de la gare. René Schaack, grièvement blessé dans le combat, décéda le soir même à l’hôpital de Loudun où il avait été transporté. Son corps fut transféré après la guerre dans le cimetière d’Ottange où il repose depuis lors.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Loudun (Vienne). Son nom est également inscrit sur la stèle du maquis de Scévolles et sur une stèle commémorative à Monts-sur-Guesnes, Allée des marronniers. En mémoire des jeunes combattants d’Ottange venus participer au maquis de Scévolles et en souvenir du repli et de l’hébergement des Mosellans, une rue de Saint-Jean-de-Sauves a été créée à Ottange et des jumelages réunissent les communes de la région de Moncontour avec la commune d’Ottange.
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Loudun (Vienne). Son nom est également inscrit sur la stèle du maquis de Scévolles et sur une stèle commémorative à Monts-sur-Guesnes, Allée des marronniers. En mémoire des jeunes combattants d’Ottange venus participer au maquis de Scévolles et en souvenir du repli et de l’hébergement des Mosellans, une rue de Saint-Jean-de-Sauves a été créée à Ottange et des jumelages réunissent les communes de la région de Moncontour avec la commune d’Ottange.
Sources
SOURCES : Site VRID (Vienne, Résistance, Internement, Déportation), Jacques Albert et Jacques Pirondeau Le maquis de Scévolles — Site Souvenir Français du Loudunais — Chemins de mémoire du Loudunais — Mémoire des Hommes — Mémorial GenWeb.
Michel Thébault