Né le 5 juin 1926 à Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher) ; exécuté sommairement le 31 août 1944 à Saint-Hilaire-de-Court (Cher) ; FFI.

Fils de Jean Auguste Mouzé et de Juliette Meignant son épouse, Henri Mouzé était célibataire, domicilié à Saint-Georges-sur-Cher. Il s’était engagé dans les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) à la 7e Compagnie du 3e Bataillon du GIE (Groupe Indre-Est) cantonnée au lieu-dit « Les Maisons rouges » à Anjouin (Indre). En mission le 30 août 1944 avec trois autres résistants, ils tombèrent sur une embuscade allemande près d’Anjouin : trois résistants réussirent à s’échapper mais Henri Mouzé fut fait prisonnier. Il fut exécuté sommairement le lendemain, 31 août, sans doute après la bataille entre soldats allemands et forces de la résistance, au lieu-dit « Bellefiole », commune de Saint-Hilaire-de-Court. Le corps d’un « inconnu », de 1m62 environ, 18 à 20 ans, muni d’une montre gravée du nom de Mouzé, fut découvert le 1er décembre 1945, par Jean Audebert, 33 ans, cultivateur à Bellefiole, qui en fit la déclaration et qui reconnut le soldat FFI avec qui il avait été mis sous surveillance allemande dans la journée du 31 août 1944 le long du mur de sa ferme. Transcription du jugement du Tribunal de Bourges, du 23 août 1946 qui reconnaît la mort d’Henri Mouzé. Reconnu « Mort pour la France », note du 26 mai 1947.
Sources

SOURCES : n° 6 du 1er décembre 1945 et n° 6 du 15 octobre 1946 du registre des décès de Saint-Hilaire-de-Court. Journal d’activités de la 7e compagnie du 3e Bataillon du GIE.

Michel Gorand

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