Né le 20 juin 1921 à San Gavinu di Garbini (Corse), mort de ses blessures le 30 septembre 1944 à Briançon (Hautes-Alpes) ; élève maître normalien primaire ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Martin Furioli était élève-maître depuis 1939 à l’Ecole normale d’instituteurs à Montigny-lès-Metz (Moselle) où il habitait. Marié, père de deux enfants, il fut expulsé pendant l’été 1940 en tant que « Français de l’intérieur ». Il se réfugia dans les Hautes-Alpes.
Engagé dans les FFI, il fit partie du maquis de Réotier (Hautes-Alpes). Avec 2 000 autres engagés, il participa aux combats pour la libération de Briançon le 6 septembre 1944 en soutien du 4e RTM, et fut mortellement blessé alors que trois autres FFI furent tués, et douze blessés. Il succomba à Briançon (Hautes-Alpes) le 30 septembre 1944.
Le Comité d‘histoire de l’Occupation et de la Libération de la France, Hautes-Alpes, indique cependant qu’il serait mort à la suite d’un accident d’automobile le 28 septembre.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Réotier, sur celui de Gualdaricciu (Corse du sud) et sur la plaque commémorative des instituteurs victimes de la guerre à l’Ecole Normale de Montigny-lès-Metz.
Sources

SOURCES : site internet Mémoire des hommes SHD Caen AC 21 P 190114, SHD Vincennes 16 P 237049 (à consulter) et Mémoire et Espoirs de la Résistance. ⎯ Comité d‘histoire de l’Occupation et de la Libération de la France, Hautes-Alpes, sous-secteur FFI Q Queyras, p. 87. ⎯ Raymonde Meyer-Moyne et alii, 1940-1945, Le temps du refus. La Résistance dans le Guillestrois/Queyras, Aix-en-Provence, Groupe Calade, 2004. — Histoire de la Libération de Briançon. — Notes Jean-Marie Guillon.

Philippe Wilmouth

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