FUSS Auguste
Né le 20 juillet 1906 à Hambach (Moselle annexée), massacré en représailles le 20 août 1944 au Fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval (Rhône) ; cultivateur laitier ; victime civile.
Cultivateur laitier, il habitait Montigny-lès-Metz (Moselle). Expulsé, réfugié dans le Rhône il fut arrêté le 8 août 1944 à Saint-Jean-d’Ardières (Rhône) avec sa femme Louise comme otages suite à la Résistance dans le Vercors.
Interné au fort Montluc à Lyon, il en fut extrait par la Sicherheitspolizei de Lyon dirigée par Werner Knab et Klaus Barbie le dimanche 20 août 1944 au matin avec 119 autres prisonniers de Montluc. Après quelques kilomètres de route en bus, son voyage prit fin sur les hauteurs de Saint-Genis-Laval, près du fort désaffecté de Côte Lorette. Avec ses camarades, il fut exécuté par les Allemands, avec la complicité de la Milice française dans la maison du garde attenante au fort. Une fois la tuerie achevée, le corps sans vie fut aspergé d’essence et abandonné aux flammes. Les Allemands firent exploser la maison.
Sa femme fut internée à la prison de Montluc et libérée le 24 août 1944.
Le nom d’Auguste Fuss est inscrit sur le monument aux Morts de Montigny-lès-Metz, mais omis sur le mausolée érigé en 1947 au fort de Côte-Lorette.
Voir Saint-Genis-Laval, fort de Côte-Lorette (20 août 1944)
Interné au fort Montluc à Lyon, il en fut extrait par la Sicherheitspolizei de Lyon dirigée par Werner Knab et Klaus Barbie le dimanche 20 août 1944 au matin avec 119 autres prisonniers de Montluc. Après quelques kilomètres de route en bus, son voyage prit fin sur les hauteurs de Saint-Genis-Laval, près du fort désaffecté de Côte Lorette. Avec ses camarades, il fut exécuté par les Allemands, avec la complicité de la Milice française dans la maison du garde attenante au fort. Une fois la tuerie achevée, le corps sans vie fut aspergé d’essence et abandonné aux flammes. Les Allemands firent exploser la maison.
Sa femme fut internée à la prison de Montluc et libérée le 24 août 1944.
Le nom d’Auguste Fuss est inscrit sur le monument aux Morts de Montigny-lès-Metz, mais omis sur le mausolée érigé en 1947 au fort de Côte-Lorette.
Voir Saint-Genis-Laval, fort de Côte-Lorette (20 août 1944)
Sources
SOURCES : AD Moselle 69J16, fonds Neigert. — AD Rhône, 3460W4, Fiches d’identification des corps exhumés dans la région lyonnaise. — Alain Guérin, Chronique de la Résistance, Paris, Omnibus, 2010, p. 649-651.
Philippe Wilmouth