JOLIVOT Adolphe, Eugène

Adolphe Eugène Jolivot, fils de Jacques et Jeanne Cottin, était marié à Louise Mériau. Pendant la guerre, il avait été affecté à la brigade de gendarmerie de Châtel-Censoir (Yonne) avec le grade de maréchal-des-logis chef. Comme de nombreux gendarmes de la région, il avait rejoint le maquis « Verneuil » installé depuis fin juillet 1944 au hameau des Iles Ménéfrier, à la limite des départements de l’Yonne et de la Nièvre, sur la commune de Quarré-les-Tombes.
Le 19 août 1944, il avait, avec plusieurs de ses camarades, rejoint Avallon qui venait d’être libéré par le maquis « Verneuil ». Le 24 août, il fit partie du groupe de sept gendarmes, commandé par le lieutenant de gendarmerie Henri Villatoux, qui partit à pied d’Avallon pour porter renfort à un groupe de maquisards du maquis « Verneuil » en difficulté à Pontaubert contre une importante colonne blindée allemande en repli.
Alors qu’ils marchaient le long de la route entre Avallon et Pontaubert, ces sept gendarmes furent surpris par l’arrivée d’une automitrailleuse allemande et n’eurent ni le temps ni la possibilité de se mettre à l’abri. Adolphe Jolivot et ses camarades furent fauchés en quelques secondes.
Adolphe Jolivot a été inhumé à Saint-Émiland (Saône-et-Loire), où son nom est inscrit sur le monument aux morts. Son nom figure sur la stèle érigée sur le lieu du drame, le long de la route D 957 et dédiée à la mémoire de ces sept gendarmes. Il figure également sur une plaque apposée dans l’église Saint-Lazare d’Avallon, sur le monument aux mort Châtel-Censoir (Yonne), sur le monument de Quarré-les-Tombes dédié à la mémoire des morts du maquis « Verneuil », sur une plaque apposée dans la gendarmerie de Vézelay et sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. Il fut homologué FFI et il est titulaire de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre et de la Médaille militaire.