Né le 9 septembre 1905 à Merry-sur-Yonne (Yonne), tué le 24 août 1944 à Avallon (Yonne) ; gendarme ; membre du maquis « Verneuil » (Libération-Nord).

Pendant la guerre, André Louap faisait partie de la brigade de gendarmerie d’Avallon, avec le grade de sous-officier. Comme de nombreux gendarmes de la région d’Avallon, il avait rejoint le maquis « Verneuil » qui s’était installé fin juillet 1944 au hameau des Iles Ménéfrier, à la limite des départements de l’Yonne et de la Nièvre, sur la commune de Quarré-les-Tombes (Yonne).
Revenu à Avallon le 19 août avec les membres de la brigade d’Avallon, il fit partie du groupe de sept gendarmes qui partirent, le 24 août 1944, sous le commandement du lieutenant Henri Villatoux, pour porter main-forte à des hommes du maquis « Verneuil » en difficulté face à une importante colonne blindée allemande à Pontaubert, à quelques km à l’ouest d’Avallon.
Marchant le long de la route menant d’Avallon à Pontaubert, ce petit groupe fut surpris par l’arrivée d’une automitrailleuse allemande précédant le convoi ennemi. Ne pouvant ni s’abriter ni fuir, André Louap et ses camarades furent fauchés par le tir ennemi en quelques secondes.
Le nom d’André Louap figure, avec celui de ses camarades, sur la stèle érigée sur le lieu du drame, le long de la D 957, à mi-chemin entre Avallon et Pontaubert. Il figure également sur une plaque apposée dans l’église Saint-Lazare d’Avallon et sur une autre plaque apposée dans la gendarmerie d’Avallon, ainsi que sur le monument aux morts d’Avallon, sur le monument érigé à Quarré-les-Tombes à la mémoire des morts du maquis « Verneuil » et enfin sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre. André Louap est titulaire de la Croix de guerre et de la Médaille militaire.
Sources

SOURCES : CDrom La Résistance dans l’Yonne, ARORY-AERI, 2004 (Michel Baudot, notice Massacre des gendarmes). — Mémorial GenWeb.

Claude Delasselle

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