Né le 14 septembre 1901 à Toul (Meurthe-et-Moselle), exécuté sommairement le 12 août 1944 à Périgueux (Dordogne) ; libraire ; résistant, agent de liaison AS-ORA.

Fils de feu Victor Gustave et de Marie Emilie Augustine Collot, époux d’Elisabeth Simone Gillant, René Michel demeurait Thionville (Moselle). Libraire, certainement expulsé par les Allemands en tant que « Français de l’intérieur » pendant l’été 1940, il se réfugia en Dordogne. Il était restaurateur et domicilié à Périgueux, au n° 16 de la rue Denis Papin. Agent de liaison des maquis AS et ORA, il fut arrêté sur dénonciation le 5 juin 1944 et interné à la caserne du 35ème à Périgueux (Dordogne).
Le 12 août 1944, la Gestapo aidée par l’agent français René Schmitt soustrayait 21 internés de leurs cellules vers 18h, les délesta de leurs papiers d’identité et les emmena en fourgon cellulaire au fond de la cour du quartier. Parmi eux, René Michel. Les 21 internés sont fusillés et enterrés dans une fosse commune dans l’ancien stand de tir. Sept jours plus tard, la ville de Périgueux était libérée. Le 26 août, une cérémonie fut organisée en hommage des victimes du 35ème.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (30 mars 1945). Son nom figure sur le Mur des fusillés à Périgueux.


Voir Périgueux, Mur des Fusillés, Caserne Daumesnil, Rue du 5e Régiment de Chasseurs (5 juin-17 août 1944)
Sources

SOURCES : SHAD-DAVCC Caen, dossier statut. — ADM 69J19. — Guy Penaud, Histoire de la Résistance en Périgord, Bordeaux, éd. Sud-Ouest, 2013, p.416-417. — Informations communiquées par M. Jean-Paul Bedoin.

Philippe Wilmouth, Dominique Tantin

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