Né le 29 juin 1918 à Paris (XIVe arr.), mort au combat le 11 juin 1944 à Ampilly-le-Sec (Côte-d’Or) ; plâtrier ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Roger Juillet était le fils de Victor Henri, mécanicien et de Eugénie Amélie Legrand, couturière, domiciliés à Chouilly-sur-Marne (Marne). Il était marié avec Marguerite Blanche Despagnat et domicilier à Buncey (Côte-d’Or). Il exerçait le métier de plâtrier.
Il entra dans la Résistance dans les Forces françaises de l’Intérieur, au maquis de Châtillon-sur-Seine. Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Roger Juillet fut tué lors d’un engagement avec un détachement allemand le 11 juin vers six heures du matin, à l’angle de la D29a et de la RN 7, à Ampilly-le-Sec (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 23 juin 1947.
Son nom figure sur le monument de la Résistance de la forêt de Châtillon, à Villiers-le-Duc, sur la stèle commémorative, à Ampilly-le-Sec et sur le monument aux morts, à Buncey (Côte-d’Or).


Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) bataille de la Forêt 10 juin 1944
Sources

SOURCES : Le Monument de la forêt - Pays Châtillonnais. — Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or tome IV, Dijon, 1997. — Mémorial GenWeb. — État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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