ORY Louis, André
Né le 6 septembre 1907 à Augny (Moselle annexée), mort accidentellement le 17 août 1944 à Tulle (Corrèze) ; instituteur ; AS, commandant une compagnie d’Alsaciens-Lorrains.
Instituteur, lieutenant dans l’armée française en 1939, ne voulant pas rentrer en Moselle annexée après sa démobilisation, il fut nommé secrétaire de l’inspection académique à Tulle (Corrèze) en janvier 1941. Il était marié et père d’un garçon. Il demeurait rue du colonel Montelli à Tulle.
Il entra en contact avec Marcel Brigouleix, responsable départemental de l’AS et adjoint d’Edmond Michelet à Combat. Sa mission initiale fut le renseignement et le recrutement notamment dans l’administration, dans la police et à la préfecture. Il mit également sur pied un groupe de résistants composé d’Alsaciens et de Lorrains. Il fournissait des faux papiers, des permis de circulation aux maquisards et aux Juifs. Il cachait des armes à son domicile ou à l’inspection académique. Il participa au sauvetage de familles israélites, les aidant à se cacher leur évitant ainsi la déportation. Après le débarquement, il prit le commandement de sa compagnie d’Alsaciens-Lorrains.
Le 17 août 1944, jour de la libération de Tulle, alors qu’il était en service commandé pour assurer la liaison entre les différents groupes de l’AS, sa moto heurta un camion militaire à Tulle. Il décéda le jour même suite à cet accident.
Il reçut à titre posthume la Légion d’Honneur et la Croix de guerre avec palme en 1945, et la médaille de la Résistance française en 1947.
Il entra en contact avec Marcel Brigouleix, responsable départemental de l’AS et adjoint d’Edmond Michelet à Combat. Sa mission initiale fut le renseignement et le recrutement notamment dans l’administration, dans la police et à la préfecture. Il mit également sur pied un groupe de résistants composé d’Alsaciens et de Lorrains. Il fournissait des faux papiers, des permis de circulation aux maquisards et aux Juifs. Il cachait des armes à son domicile ou à l’inspection académique. Il participa au sauvetage de familles israélites, les aidant à se cacher leur évitant ainsi la déportation. Après le débarquement, il prit le commandement de sa compagnie d’Alsaciens-Lorrains.
Le 17 août 1944, jour de la libération de Tulle, alors qu’il était en service commandé pour assurer la liaison entre les différents groupes de l’AS, sa moto heurta un camion militaire à Tulle. Il décéda le jour même suite à cet accident.
Il reçut à titre posthume la Légion d’Honneur et la Croix de guerre avec palme en 1945, et la médaille de la Résistance française en 1947.
Sources
SOURCES : SHD-PAVCC Caen, dossier statut. — site Mémoire et Espoirs de la Résistance. — L’Ancien, bulletin des Anciennes et Anciens de l’Ecole Normale, n°198, Montigny décembre 2016 p. 6-7. — Christophe Eyrolles, Au n°4, quai de Rigny à Tulle en 1943, Tulle, 2016. — La Montagne, 11 août 2017.
Philippe Wilmouth