Né le 6 avril 1913 à Périgueux (Dordogne), exécuté sommairement le 12 août 1944 à Périgueux ; gardien de la paix ; résistant.

Fils de Léon Robert et de Françoise Laroche, époux de Georgette Moreau, Robert Michel habitait au n° 141 de la rue de Bordeaux à Périgueux et il exerçait la fonction de gardien de la paix.
Arrêté par les Allemands en juillet 1944 pour ses relations avec la Résistance, il fut interné à la caserne Daumesnil à Périgueux et fit partie des vingt-trois détenus dont quatre Juifs qui furent fusillés le 12 août 1944.
Si l’on s’en réfère au registre de l’état civil de la ville de Périgueux (acte de décès n° 666, en date du 25 août 1944), il a été fusillé « le 12 août 1944 vers dix-huit heures ». Agé de 31 ans, il est « Mort pour la France » (mention faite le 15 décembre 1944).
Le nom de Michel Robert figure sur les plaques apposées dans le hall et sur la façade de l’hôtel de police. Il figure également sur la stèle pyramidale en pierre érigée dans la Cour d’Honneur de l’École Nationale de Police, Quartier Daumesnil à Périgueux.


Voir Périgueux, Mur des Fusillés, Caserne Daumesnil, Rue du 5e Régiment de Chasseurs (5 juin-17 août 1944)
Sources

SOURCES : Arch. dép. Dordogne. — Archives privées de l’auteur. — état civil.

Jean-Paul Bedoin

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