Né le 9 août 1896 à Igornay (Saône-et-Loire), mort au combat le 4 septembre 1944 à Igornay (Saône-et-Loire) ; résistant du maquis Serge et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Léger Bazenet était le fils de Jean Bazenet, âgé de 44 ans, forgeron et de Marie Laroue, âgée de 33 ans, sans profession. Il était marié avec Marie Repiquet et demeurait au Bourg d’Igornay où il était patron forgeron. Il avait deux enfants, Robert et Jean.
Il entra dans la Résistance au maquis Serge, installé dans les bois du hameau de Château, à Planchez-en-Morvan, non loin de Château-Chinon (Nièvre). Ce maquis était composé principalement de jeunes réfractaires au STO (Service du travail obligatoire) et s’organisa à partir de 1943 autour de Gérard Drouin, alias capitaine "Serge".
En septembre 1944, l’armée allemande refluait devant les troupes alliées et était harcelée par les maquis. Des colonnes du LXIVe corps d’armée atteignaient l’Est du Dijonnais. Le 4 septembre deux petits groupes d’Allemands passant du côté d’Igornay et de Cordesse furent attaqués par une dizaine du maquis Serge, commandée par Pernot. Le premier groupe composé d’un side-car et d’une voiture, fut facilement anéanti. L’autre, monté sur un camion, parvint à tuer trois résistants dont Léger Bazenet et ses camarades Henri Musard et Alfred Radenne, avant de succomber lui-même.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif aux morts du maquis Serge, à Planchez-en-Morvan (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 4 septembre 2014, 4 septembre 44 : l’Autunois est un goulot d’étranglement.— Mémorial Genweb.— État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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