LE CARRER Armand, Marie
Né le 11 octobre 1923 à Quistinic (Morbihan), mort des suites de ses blessures le 23 avril 1944 à Quistinic ; cultivateur ; victime civile.
Sur le monument de Kerdinam en Quistinic
Sur le monument aux morts de Quistinic
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Armand Le Carrer était le fils de Joseph Marie Le Carrer, décédé, et d’Anne Marie Philippe cultivatrice à Quistinic (Morbihan). Célibataire, il exerçait la profession de cultivateur dans la ferme de sa mère.
Le 15 avril 1944, le groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) Corentin Cariou de Quistinic attaqua un poste d’observation anti-aérien allemand installé au village de Loge-Picot en Quistinic. Au cours de cette attaque, deux militaires allemands, un maréchal des logis-chef et un caporal-chef, furent tués. Au cours des jours suivants, les Allemands se livrèrent à de terribles représailles sur le territoire de cette commune.
L’acte de décès numéro 18 dressé en mairie de Quistinic le 24 avril 1944 sur la déclaration de sa sœur, Bernadette Le Carrer, mentionne qu’il est décédé à son domicile le 23 avril 1944 à 12 heures, à Coët-Organ en Quistinic. En avril 1994, il est dit « tué le 23 avril 1974 à Lanne Gléau », dans le bulletin de l’ANACR du Morbihan Ami entends-tu… , qui rendait compte du 50e anniversaire des exécutions de 1944 à Quistinic. Il est vraisemblable qu’Armand Le Carrer a été mortellement blessé à Lanne Gléau avant de décéder à son domicile à Coët-Organ.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
À Quistinic, le nom d’Armand Le Carrer, orthographié « Carrer », est inscrit sur le monument commémoratif de Kerdinam et sur le monument aux morts communal où il est indiqué qu’il est décédé à Coët-Organ.
Le 15 avril 1944, le groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) Corentin Cariou de Quistinic attaqua un poste d’observation anti-aérien allemand installé au village de Loge-Picot en Quistinic. Au cours de cette attaque, deux militaires allemands, un maréchal des logis-chef et un caporal-chef, furent tués. Au cours des jours suivants, les Allemands se livrèrent à de terribles représailles sur le territoire de cette commune.
L’acte de décès numéro 18 dressé en mairie de Quistinic le 24 avril 1944 sur la déclaration de sa sœur, Bernadette Le Carrer, mentionne qu’il est décédé à son domicile le 23 avril 1944 à 12 heures, à Coët-Organ en Quistinic. En avril 1994, il est dit « tué le 23 avril 1974 à Lanne Gléau », dans le bulletin de l’ANACR du Morbihan Ami entends-tu… , qui rendait compte du 50e anniversaire des exécutions de 1944 à Quistinic. Il est vraisemblable qu’Armand Le Carrer a été mortellement blessé à Lanne Gléau avant de décéder à son domicile à Coët-Organ.
Il a obtenu la mention « Mort pour la France ».
À Quistinic, le nom d’Armand Le Carrer, orthographié « Carrer », est inscrit sur le monument commémoratif de Kerdinam et sur le monument aux morts communal où il est indiqué qu’il est décédé à Coët-Organ.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Morbihan, 2 W 15 920. — Ami entends-tu…, ANACR-56, numéro 89, 2e trimestre 1994. — État civil, Quistinic (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
