Né le 26 avril 1894 à Gorze (Moselle annexée), exécuté sommairement le 13 juillet 1944 à Aubréville (Meuse) ; cheminot ; victime civile.

Veuf, père de deux enfants, il était cantonnier depuis octobre 1932 à Parois (Meuse), au passage à niveau d’Aubréville.
Le 13 juillet 1944, à 23h30, au passage à niveau voisin, les troupes allemandes furent attaquées. Charles Dumont fut accusé par les Allemands d’avoir fermé les barrières pour faciliter l’attaque des FFI. Il fut abattu dans sa guérite de sept balles dans le dos.
La mention « Mort pour la France » est apposée sur son acte de décès.
Sources

SOURCES : SNCF, CXXV.4 118 LM 109/3. — SHD-PAVCC Caen, dossier statut 21P338919. — Thomas Fontaine (sous la direction de…), Cheminots victimes de la répression 1940-1945, Paris, Perrin, 2017, p.558-559.

Hervé Barthélémy, Henri Dropsy, Philippe Wilmouth

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