LOSEILLE Jean, Marcel
Né le 24 mars 1924 à Bègles (Gironde), exécuté sommairement au moulin de la Papeterie de Beyssenac (Corrèze) le 16 février 1944 ; apprenti charcutier ; réfractaire au STO dans un refuge de l’Armée Secrète (AS).
Jean Loseille
Crédit : AFAV
Jean Loseille était le fils de Gaston, chaudronnier, et de Léontine Faurie, cuisinière. Orphelin très tôt de père et mère, il avait été recueilli avec son frère aîné par une de ses tantes, Loseille-Laberdolive, herboriste au 17, rue Taillefer à Périgueux. Début 1944, il était apprenti charcutier chez Cambou, rue de la mairie à Périgueux.
Il a gagné le refuge du moulin de la Papeterie à une date indéterminée, très probablement pour échapper au S.T.O et sur les conseils de Lucien Pierre Marchat, lui aussi originaire de Périgueux, rescapé du massacre, dont la famille avait des attaches à Savignac-Lédrier, situé à quelques kilomètres. Il faisait partie d’un groupe de 50 à 60 jeunes installés en ces lieux courant janvier par Fernand Devaud, et Raoul Audrerie, alias « Crapaud », responsables de l’A.S. Dordogne Nord.
Exécuté sommairement par les Allemands avec 33 de ses camarades, il a été inhumé au cimetière de Payzac (Dordogne) le 19 février 1944. Son corps a été transféré fin octobre de la même année au cimetière d’Antone (Dordogne). Il a été déclaré « mort pour la France » le 22 octobre 1944.
Voir Moulin de la Papeterie, commune de Beyssenac ; massacre dit du Pont Lasveyras (16 février 1944)
Il a gagné le refuge du moulin de la Papeterie à une date indéterminée, très probablement pour échapper au S.T.O et sur les conseils de Lucien Pierre Marchat, lui aussi originaire de Périgueux, rescapé du massacre, dont la famille avait des attaches à Savignac-Lédrier, situé à quelques kilomètres. Il faisait partie d’un groupe de 50 à 60 jeunes installés en ces lieux courant janvier par Fernand Devaud, et Raoul Audrerie, alias « Crapaud », responsables de l’A.S. Dordogne Nord.
Exécuté sommairement par les Allemands avec 33 de ses camarades, il a été inhumé au cimetière de Payzac (Dordogne) le 19 février 1944. Son corps a été transféré fin octobre de la même année au cimetière d’Antone (Dordogne). Il a été déclaré « mort pour la France » le 22 octobre 1944.
Voir Moulin de la Papeterie, commune de Beyssenac ; massacre dit du Pont Lasveyras (16 février 1944)
Sources
SOURCES : Informations recueillies par l’AFAV auprès de sa famille. — P.V de la gendarmerie de Lanouaille, 21 février 1944. — Bulletin de décès n° 26, 1944, mairie de Beyssenac. — Archives Départementales de la Dordogne. — AFAV (coll.), Massacre au Pont-Lasveyras, 16 février 1944, les archives parlent, 2016, 266 p. — AFAV, Massacre du Pont Lasveyras, DVD, 2011.
Jean-Claude Bellarbre, Marie-Christine Thouin, Lucette Audrerie
