Né le 28 octobre 1914 à Coxyde (Flandre occidentale, Belgique), mort au combat le 10 juin 1944 à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or) ; gérant d’épicerie ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Roger Osaer était le fils de Hendrik Pieter et d’Eugénie Eulalie Virginie Poublon. Il était domicilié à Vanvey où il exerçait la profession de gérant d’épicerie. Il était marié à Réjane Marie Antoinette Stahl. Il entra dans la Résistance dans les Forces françaises de l’Intérieur (FFI), au maquis de Châtillon-sur-Seine. Dès l’annonce du débarquement allié le 6 juin 1944, la mobilisation des maquis de la région fut décrétée. De nombreux maquisards se regroupèrent dans la forêt de Châtillon au lieu-dit de la "Grande Réserve". Il y eut rapidement 450 hommes rassemblés. Le 9 juin, les responsables départementaux et régionaux des FFI, visitèrent le maquis et donnèrent l’ordre de rester sur place. Une telle concentration fut vite repérée par l’ennemi. Dès le lendemain à l’aube, plus de 2.000 soldats de la Wehrmacht et plusieurs centaines de russes de “l’Armée Vlassov” cernèrent le maquis et passèrent à l’attaque. Les maquisards tinrent jusqu’à 10 heures et la décision fut enfin prise de se disperser. Roger Osaer fut tué à l’ennemi le 10 juin dans la soirée, aux côtés de Jacques Fournier, Alfred Maniez et Marcel Paroty, .au lieu-dit "La Vautillière", dans la forêt de Chatillon-sur-Seine, à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or).
Son corps fut découvert le 11 juin 1944, à 19h00 et l’acte de décès fut dressé le jour même sur la déclaration de Flavien Lereuil, domicilié à Villiers-le-Duc et de son épouse Réjane Stahl.
Il obtint la mention "Mort pour la France", transcrite sur son acte de décès le 22 mars 1946.
Son nom figure sur le monument de la Résistance de la forêt de Châtillon, à Villiers-le-Duc (Côte-d’Or).


Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) bataille de la Forêt 10 juin 1944
Sources

SOURCES : Le Monument de la forêt - Pays Châtillonnais. — Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or, tome IV, Dijon, 1997.— Mémorial GenWeb. — État civil.

Jean-Louis Ponnavoy

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