COLOMBIER André, Maurice, René

Fils de Marius, cultivateur, et de Marie, Jeanne Chefdeville, André Colombier travaillait comme mécanicien chez son beau-frère et sa sœur, garagistes à Manzat (Puy-de-Dôme. Selon la cellule communiste de Saint-Georges-les-Ancizes, il aurait été membre du Parti.
Il a rejoint la Résistance en intégrant la formation Gabriel Péri des FTP du Puy-de-Dôme. Le camp de La Bessède était composé de jeunes réfractaires de la région de Manzat - Saint-Georges-de-Mons - Les Ancizes-Comps. Toujours en mouvement, il stationna en divers endroits : bois des Marteaux, de Serval, Robaston, La Chartreuse, Les Peytoux. Le 14 juillet 1944, il rejoignit La Bessède où il fut attaqué le 28. Dépendant de la 1.103 e Cie FTP, le camp compta 35 à 40 jeunes maquisards.
À l’aube du 28 juillet 1944, le commandant du camp ordonna le repli immédiat des hommes dans le bois tout proche après avoir été prévenu de l’arrivée d’un convoi ennemi se dirigeant vers Manzat. Arrivé sur les lieux, un groupe d’environ 150 miliciens venant de Clermont-Ferrand encercla le camp et mit un fusil-mitrailleur en place. Tous les FTP s’échappèrent sauf un. Une avarie sur un camion fit sortir le jeune André Colombier à découvert, avec un camarade résistant qui échappa au même sort. André Colombier fut atteint par les balles des fusils mitrailleurs des miliciens français puis achevé.
Il a été homologué "Mort pour la France, "Tué à l’ennemi". Sa durée de service homologuée va du 28 février au 28 juillet 1944. Il est l’un des deux membres des JC du Puy-de-Dôme cités lors du discours de Francis Campestre, secrétaire départemental des JC lors d’un meeting le 21 septembre 1944 à Clermont-Ferrand.
Son nom figure sur le Monument aux Morts de Manzat.