Né le 26 septembre 1908 à Serrigny (Ladoix-Serrigny, Côte-d’Or), exécuté sommairement à Serrigny le 8 juin 1944 ; cultivateur ; résistant AS groupe de Serrigny.

Henri Richard était le fils d’Antoine, tailleur de pierre et de Marie-Augustine Grivot, sans profession. Il était célibataire et exerçait le métier de cultivateur au hameau de Ladoix, commune de Serrigny où il était domicilié.
Il entra dans la Résistance dans l’armée secrète (AS), au groupement local de Serrigny (Côte-d’Or). Le groupe harcelait l’ennemi et effectuait de nombreux sabotages. En lien avec le BOA, il participait à la réception de parachutages d’armes et munitions destinées au maquis Pierre Semard.
Depuis le 7 juin 1944 les allemands ratissaient le secteur arrêtant des résistants. Le 8 juin le groupe de Serrigny participait à la réception de matériel sur le terrain de parachutage au hameau de Corcelles, à Ladoix-Serrigny. L’ennemi sans doute averti suite à une dénonciation attaqua le Bois de Bornotte dans lequel les résistants se réfugiaient. Henri Richard fut capturé et fusillé au lieu-dit Bois de Bornotte à Serrigny (Côte-d’Or) le 8 juin à sept heures. Son camarade Charles Bachelet fut tué dans le combat. Treize autres maquisards furent capturés.
Il est inhumé dans une tombe collective, au carré militaire du cimetière communal, à Ladoix-Serrigny (Côte-d’Or).
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 3 décembre 1948.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative Route de Ruffey, à Ladoix-Serrigny (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or page 135, Dijon 1985.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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