Né le 9 mai 1903 à Saint-Joire (Meuse), exécuté sommairement le 27 septembre 1944 à Chenebier (Haute-Saône) ; sous-officier de gendarmerie ; résistant, maquisard, FFI.

Fils de Joseph Raulin, manoeuvre, et de Marie Munier, sans profession, Léon Raulin s’était marié le 24 novembre 1936 à Saint-Joire avec Odette Marcelle Linard. Il était affecté à la brigade de Champagney (Haute-Saône). Après la décision des Allemands de neutraliser la gendarmerie en Haute-Saône, il intégra avec les autres militaires de la brigade le maquis d’Étobon (Haute-Saône).
Il fut exécuté dans la commune de Chenebier, contre la façade du temple protestant, avec 39 autres hommes d’Etobon, résistants et civils, par acte de représailles des Allemands après la mort d’un officier supérieur de la Wehrmacht et de nombreux actes de résistance.
Léon Raulin obtint la mention Mort pour la France et fut homologué FFI. Son nom est inscrit sur les Monuments aux Morts de Saint-Joire, Champagney et sur le Mémorial de la Résistance de Vesoul.
A Chenebier, un cimetière mémorial rassemblent la majorité des dépouilles des victimes du massacre dit d’Étobon.
Sources

SOURCES : dossier administratif GR 16 P 500651. — SHD-AVCC, Caen, cote AC 21 P 132181 (à consulter). — MémorialGenWeb. — Site Le massacre d’Etobon. État civil.

Dominique Le Dortz, Dominique Tantin

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