PLANTARD René, Alexis, Pierre, Emmanuel
Né le 17 mai 1921 à Paris (XIIIe arr.), mort au combat le 9 juillet 1944 à Monteneuf (Morbihan) ; FFI.
Sur la plaque commémorativedu Château de la Grée de Callac en Monteneuf
SOURCE : Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
René Plantard était le fils d’Alexis Marie Plantard et de Jeanne Marie Madeleine Doudart. Célibataire, il était domicilié à Cachan (Seine, Val-de-Marne). Réfractaire au Service du Travail obligatoire (STO), il s’était réfugié en Bretagne où il avait trouvé un emploi à La Métairie-Neuve en Augan (Morbihan).
Au début du mois de juin 1944, le 2e Régiment de chasseurs parachutistes du commandant Bourgoin, appartenant aux Forces françaises libres (FFL) et rattaché au SAS (Special air service), fut largué dans le secteur de Plumelec-Sérent-Saint-Marcel-Malestroit (Morbihan), où un important maquis se constitua. Plusieurs milliers de résistants morbihannais, appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) furent regroupés et armés. Leur mission était de fixer les troupes allemandes stationnées dans le Morbihan, afin d’empêcher ou au moins de retarder l’arrivée des renforts sur le front de Normandie.
Après l’attaque allemande lancée contre le maquis de Saint-Marcel le 18 juin 1944, qui contraignit SAS et FFI à décrocher et à se disperser, la Feldgendarmerie, la Wehrmacht appuyée par de nombreux détachements de soldats russes, géorgiens et ukrainiens rassemblés dans les « unités de l’Est », les agents de l’Abwher (service de renseignements de la Wehrmacht) et du SD (Sicherheitsdienst), service de sûreté et de renseignements de la Gestapo, ainsi que leurs auxiliaires français, les miliciens du Bezen Perrot et du Parti national breton français, se lancèrent dans une traque implacable des parachutistes SAS, des FFI-FTPF, de leurs dépôts d’armes et de tous ceux qui les hébergeaient et les ravitaillaient. Rafles, arrestations, interrogatoires, tortures, et exécutions sans jugement de SAS et de résistants, incendies de fermes, pillages et massacres de civils se multiplièrent dans tout le département du Morbihan.
René Plantard qui avait rejoint en juin les FFI du camp de Saint-Marcel, se trouvait au repos dans le château de la Grée de Callac en Monteneuf devenu un lieu de transit et de refuge pour les FFI et les SAS.
Lorsque le 9 juillet 1944 au petit matin les Allemands attaquèrent la Porterie du château, René Plantard se sacrifia pour protéger la retraite des parachutistes SAS et fut tué au combat en faisant face aux Allemands. Grâce à cette diversion, les SAS purent franchir le mur d’enceinte et se replier sans aucune perte. Son corps fut retrouvé avec ceux des FFI Jacques Sévène, Paul Sévène et Léon Jacquin au lieu-dit La Fosse aux loups.
L’acte de décès numéro 15 dressé en mairie de Monteneuf le 24 juillet 1944 sur la déclaration de Victor Molac, docteur en médecine à Guer, qui a assisté à l’exhumation du corps, mentionne que « le 9 juillet 1944 est décédé au lieu-dit domaine de la Fosse aux loups, un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie ». Ce corps a été ultérieurement identifié comme étant celui de René Plantard, identification qui a fait l’objet d’un jugement du tribunal civil de Ploërmel en date du 17 mai 1945, retranscrit en mairie de Monteneuf le 25 juin 1945.
René Plantard a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
Dans le Morbihan, à Monteneuf, le nom de René Plantard est inscrit sur la plaque commémorative apposée à l’entrée du château de La Grée de Callac et sur la stèle de la Fosse aux loups. Il y est identifié par erreur comme « soldat parachutiste ».
Dans le Val-de-Marne, il figure sur le monument érigé à Cachan en mémoire des FFI de la commune.
Au début du mois de juin 1944, le 2e Régiment de chasseurs parachutistes du commandant Bourgoin, appartenant aux Forces françaises libres (FFL) et rattaché au SAS (Special air service), fut largué dans le secteur de Plumelec-Sérent-Saint-Marcel-Malestroit (Morbihan), où un important maquis se constitua. Plusieurs milliers de résistants morbihannais, appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) furent regroupés et armés. Leur mission était de fixer les troupes allemandes stationnées dans le Morbihan, afin d’empêcher ou au moins de retarder l’arrivée des renforts sur le front de Normandie.
Après l’attaque allemande lancée contre le maquis de Saint-Marcel le 18 juin 1944, qui contraignit SAS et FFI à décrocher et à se disperser, la Feldgendarmerie, la Wehrmacht appuyée par de nombreux détachements de soldats russes, géorgiens et ukrainiens rassemblés dans les « unités de l’Est », les agents de l’Abwher (service de renseignements de la Wehrmacht) et du SD (Sicherheitsdienst), service de sûreté et de renseignements de la Gestapo, ainsi que leurs auxiliaires français, les miliciens du Bezen Perrot et du Parti national breton français, se lancèrent dans une traque implacable des parachutistes SAS, des FFI-FTPF, de leurs dépôts d’armes et de tous ceux qui les hébergeaient et les ravitaillaient. Rafles, arrestations, interrogatoires, tortures, et exécutions sans jugement de SAS et de résistants, incendies de fermes, pillages et massacres de civils se multiplièrent dans tout le département du Morbihan.
René Plantard qui avait rejoint en juin les FFI du camp de Saint-Marcel, se trouvait au repos dans le château de la Grée de Callac en Monteneuf devenu un lieu de transit et de refuge pour les FFI et les SAS.
Lorsque le 9 juillet 1944 au petit matin les Allemands attaquèrent la Porterie du château, René Plantard se sacrifia pour protéger la retraite des parachutistes SAS et fut tué au combat en faisant face aux Allemands. Grâce à cette diversion, les SAS purent franchir le mur d’enceinte et se replier sans aucune perte. Son corps fut retrouvé avec ceux des FFI Jacques Sévène, Paul Sévène et Léon Jacquin au lieu-dit La Fosse aux loups.
L’acte de décès numéro 15 dressé en mairie de Monteneuf le 24 juillet 1944 sur la déclaration de Victor Molac, docteur en médecine à Guer, qui a assisté à l’exhumation du corps, mentionne que « le 9 juillet 1944 est décédé au lieu-dit domaine de la Fosse aux loups, un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie ». Ce corps a été ultérieurement identifié comme étant celui de René Plantard, identification qui a fait l’objet d’un jugement du tribunal civil de Ploërmel en date du 17 mai 1945, retranscrit en mairie de Monteneuf le 25 juin 1945.
René Plantard a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
Dans le Morbihan, à Monteneuf, le nom de René Plantard est inscrit sur la plaque commémorative apposée à l’entrée du château de La Grée de Callac et sur la stèle de la Fosse aux loups. Il y est identifié par erreur comme « soldat parachutiste ».
Dans le Val-de-Marne, il figure sur le monument érigé à Cachan en mémoire des FFI de la commune.
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 481374. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance, Imprimerie Basse Bretagne, Quéven, 2013. — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Monteneuf (acte de décès).
Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson