MOURIZE Lucien
Né le 2 octobre 1902 à Dahlain (Moselle), massacré le 6 septembre 1944 à Villey-le-Sec (Meurthe-et-Moselle) ; victime civile.
Expulsé en 1940, Lucien Mourize se réfugia à Villey-le-Sec (Meurthe-et-Moselle).
En septembre 1944, le fort de Villey-le-Sec constituait une défense importante tenue par des parachutistes allemands. Lucien Mourize assurait les traductions entre la troupe et la population. A l’approche de la 319e RI de la 80e DIUS, la population se cachait dans les caves voûtées de ce village de vignerons. Les Américains pénétrèrent dans le village le 5 septembre et des tirs violents furent échangés avec les Allemands. Le soir, alors que les Américains étaient retournés sur leur base initiale, le village fut bombardé.
Le lendemain, 6 septembre, vers 15h, des Allemands qui patrouillaient réclamèrent de l’alcool à un groupe caché dans la cave Decouteix. Comme on leur répondit qu’il n’y en avait pas, ils firent sortir tout le monde, fouillèrent la maison, ne trouvèrent rien, laissèrent femmes et enfants rentrer et emmenèrent avec eux les hommes. Ils furent gardés dans un fossé de la batterie sud du fort de Villey.
Soudain, des grenades furent lancées dans le fossé. Lucien Mourize, son père Albert et Prosper Sayer furent tués. Paul Gigleux fut achevé à la baïonnette. Louis Grandjean fut abattu pendant sa tentative de fuite. Joseph Mourize et Henri Decouteix réussissaient malgré leurs blessures à s’enfuir d’autant que les Allemands n’insistèrent pas, rejoignant leurs camarades au combat.
Le village fut libéré le 10 septembre. Les corps laissés sur les lieux du massacre furent alors récupérés et mis dans de grossiers cercueils. L’absoute fut donnée en début d’après-midi par le curé sous la canonnade.
Le nom de Pierre Mouzize figure sur le monument aux morts de Dahlain et de Villey-le-Sec.
Voir Villey-le-Sec (6 septembre 1944)
En septembre 1944, le fort de Villey-le-Sec constituait une défense importante tenue par des parachutistes allemands. Lucien Mourize assurait les traductions entre la troupe et la population. A l’approche de la 319e RI de la 80e DIUS, la population se cachait dans les caves voûtées de ce village de vignerons. Les Américains pénétrèrent dans le village le 5 septembre et des tirs violents furent échangés avec les Allemands. Le soir, alors que les Américains étaient retournés sur leur base initiale, le village fut bombardé.
Le lendemain, 6 septembre, vers 15h, des Allemands qui patrouillaient réclamèrent de l’alcool à un groupe caché dans la cave Decouteix. Comme on leur répondit qu’il n’y en avait pas, ils firent sortir tout le monde, fouillèrent la maison, ne trouvèrent rien, laissèrent femmes et enfants rentrer et emmenèrent avec eux les hommes. Ils furent gardés dans un fossé de la batterie sud du fort de Villey.
Soudain, des grenades furent lancées dans le fossé. Lucien Mourize, son père Albert et Prosper Sayer furent tués. Paul Gigleux fut achevé à la baïonnette. Louis Grandjean fut abattu pendant sa tentative de fuite. Joseph Mourize et Henri Decouteix réussissaient malgré leurs blessures à s’enfuir d’autant que les Allemands n’insistèrent pas, rejoignant leurs camarades au combat.
Le village fut libéré le 10 septembre. Les corps laissés sur les lieux du massacre furent alors récupérés et mis dans de grossiers cercueils. L’absoute fut donnée en début d’après-midi par le curé sous la canonnade.
Le nom de Pierre Mouzize figure sur le monument aux morts de Dahlain et de Villey-le-Sec.
Voir Villey-le-Sec (6 septembre 1944)
Sources
SOURCES : AD Moselle 69J12, fonds Neigert. — René Jolin et Jean-Pierre Uriot, La libération de Villey-le-Sec, in Etudes touloises, 1995, p. 23-29. — Site Histoire Lorraine. — MémorialGenWeb.
Philippe Wilmouth