ANIZON Marcel, Jean, Marie
Né le 4 octobre 1904 à Bouvron (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), exécuté à Saint-Omer-de-Blain (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le 7 septembre 1944 ; cultivateur ; civil massacré en représailles.
Fils de Jean Anizon, décédé avant l’exécution de son fils, et de Marguerite Pineau, cultivatrice, Marcel Anizon était cultivateur à la Turne à Blain. Il était marié à Anne- Marie Robert.
Le 6 septembre 1944, alors que trois soldats allemands stationnaient au sud du canal de Nantes à Brest sur sa commune, un petit groupe de résistants FFI à proximité d’une maison forestière ouvrirent le feu tuant un soldat, en blessant un autre le troisième réussissant à s’enfuir. En représailles, le lendemain, les soldats allemands mirent le feu à plusieurs fermes dont celle de Jean Thébaud cultivateur à Champ Fleury chez qui le jeune Louis Bécherel travaillait. Celui-ci fut arrêté vers 20h et exécuté par une rafale de mitraillette avec Marcel Anizon arrêté dans un jardin de Louis Leroux.
Leurs corps furent retrouvés 8 mois plus tard par Louis Leroux qui bêchait son jardin au village de Bougard commune de Saint-Omer-de-Blain. Le constat de décès a été établi le 21 mai 1945.
Marcel Anizon a été reconnu Mort pour la France le 14 mai 1946.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Omer-de-Blain.
Le 6 septembre 1944, alors que trois soldats allemands stationnaient au sud du canal de Nantes à Brest sur sa commune, un petit groupe de résistants FFI à proximité d’une maison forestière ouvrirent le feu tuant un soldat, en blessant un autre le troisième réussissant à s’enfuir. En représailles, le lendemain, les soldats allemands mirent le feu à plusieurs fermes dont celle de Jean Thébaud cultivateur à Champ Fleury chez qui le jeune Louis Bécherel travaillait. Celui-ci fut arrêté vers 20h et exécuté par une rafale de mitraillette avec Marcel Anizon arrêté dans un jardin de Louis Leroux.
Leurs corps furent retrouvés 8 mois plus tard par Louis Leroux qui bêchait son jardin au village de Bougard commune de Saint-Omer-de-Blain. Le constat de décès a été établi le 21 mai 1945.
Marcel Anizon a été reconnu Mort pour la France le 14 mai 1946.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Omer-de-Blain.
Sources
SOURCES : Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001, p. 26. — État civil de Blain.— Mémorial GenWeb. — L’Avenir de l’Ouest le 28 mai 1945.
Annie Pennetier
