FOUQUAUD Pierre, Camille René, Jacques
Né le 30 mai 1912 à Saint-Martin-du-Bois (Maine-et-Loire), exécuté sommairement le 27 août 1944 à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) ; cheminot, facteur mixte à la SNCF ; résistant.
Fils de Camille Célestin Maurice Pierre Fouquaud et de Marie Berthe Germaine Pugol, Pierre Fouquaud avait épousé Marthe Marie Madeleine Maitre. Le couple était domicilié à Noyers-sur-Cher (Loir-et-Cher). Pierre Fouquaud était père de quatre enfants dont le dernier était âgé d’un an en 1944.
Il fut embauché le 22 janvier 1937 par la Compagnie du Paris-Orléans comme facteur mixte à l’essai en gare de Dangé (Maine-et-Loire), puis titularisé dans cet emploi à Saint-Aignan-Noyers.
Le 27 août 1944, après avoir constaté la présence de dix aviateurs américains prisonniers dans un wagon en gare de Saint-Aignan, il voulut alerter les maquisards de Mousseaux afin de les faire libérer. Mais il fut arrêté par deux soldats allemands à la sortie de la gare. Alors qu’il était conduit à la mairie, il esquissa un geste vers sa poche et il fut abattu aussitôt d’une balle tirée à bout portant dans la tempe droite.
Il obtint la mention Mort pour la France et le titre d’Interné résistant.
Son nom figure à la fois sur le monument aux morts de la place du village du Noyers-sur-Cher, sur une stèle commémorative inaugurée le 8 mai 2016 au Carrefour de la Libération du même village et sur le monument aux Morts de la commune de Chef-Boutonne dans le département des Deux-Sèvres. Dans cette commune, il existe une avenue des Fils Fouquaud (Guy et Pierre, cousins) et une plaque aux fils Fouquaud qui indique par erreur Noyers-sur-Cher comme commune de décès de Pierre Fouquaud, exécuté sommairement le 27 août 1944 dans la commune voisine de Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher). .
Voir aussi Guy Fouquaud
Il fut embauché le 22 janvier 1937 par la Compagnie du Paris-Orléans comme facteur mixte à l’essai en gare de Dangé (Maine-et-Loire), puis titularisé dans cet emploi à Saint-Aignan-Noyers.
Le 27 août 1944, après avoir constaté la présence de dix aviateurs américains prisonniers dans un wagon en gare de Saint-Aignan, il voulut alerter les maquisards de Mousseaux afin de les faire libérer. Mais il fut arrêté par deux soldats allemands à la sortie de la gare. Alors qu’il était conduit à la mairie, il esquissa un geste vers sa poche et il fut abattu aussitôt d’une balle tirée à bout portant dans la tempe droite.
Il obtint la mention Mort pour la France et le titre d’Interné résistant.
Son nom figure à la fois sur le monument aux morts de la place du village du Noyers-sur-Cher, sur une stèle commémorative inaugurée le 8 mai 2016 au Carrefour de la Libération du même village et sur le monument aux Morts de la commune de Chef-Boutonne dans le département des Deux-Sèvres. Dans cette commune, il existe une avenue des Fils Fouquaud (Guy et Pierre, cousins) et une plaque aux fils Fouquaud qui indique par erreur Noyers-sur-Cher comme commune de décès de Pierre Fouquaud, exécuté sommairement le 27 août 1944 dans la commune voisine de Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher). .
Voir aussi Guy Fouquaud
Sources
SOURCES : Thomas Fontaine (dir.), Mémorial des cheminots, Paris, Perrin/SNCF, 2017, notice Pierre Fouquaud par Hervé Barthélémy et Cédric Neveu, p. 622. — MémorialGenWeb. — Pas de fiche sur Mémoire des Hommes. — acte de décès transcrit à Noyers-sur-Cher.
Dominique Tantin
