Né le 11 février1934 à Clisson (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), exécuté sommairement le 6 août 1944 à Aigrefeuille ; facteur ; résistant.

Cimetière d’Aigrefeuille
La Chevrolière
La Chevrolière
Maquis Nantes-Sud
Le jeune Jean Prigent, célibataire, travaillait comme facteur auxiliaire à la poste de Clisson, commune où il habitait.
ll entra dans la résistance au maquis de Sud-Loire.
Alors que le 5 août 1944, les Allemands étaient en déroute face à l’arrivée imminente des troupes américaines, Alphonse Guihot accompagné de Jean Prigent, partirent en mission mais la crevaison d’un pneu de leur moto les arrêta à Aigrefeuille où ils furent signalés et arrêtés par les gendarmes. Des soldats allemands les conduisirent à la mairie où ils furent exposés toute la journée sous un soleil de plomb. Ils les abattirent de deux coups de feu à 23 heures.
Jean Prigent fut reconnu -Mort pour la France-.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Clisson et, aux côtés de celui de Alphonse Guihot sur une stèle commémorative dans le cimetière d’Aigrefeuille-sur-Maine, sur le monument en l’hommage aux résistants de l’ Armée Secrète Libération Nord 1943-1944 - "Ici est né le Maquis Nantes-Sud" à La Chevrolière au village de Chantemerle.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J, fonds Sauvage, Trochu. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001. — AC 21 P 138451 . — Ouest-France, le 23 avril 1998. — Camille François, La Résistance en pays nantais, op. cit. — Mémorial GenWeb.

Annie Pennetier

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