SIEBURGH Jacob Anton Willem

Jacob Sieburgh était le fils de Jules Sieburgh et de Congés Adriena, il était hollandais et célibataire. Il fut « évacué obligatoire de Nice », où il était domicilié 46 promenade des Anglais, comme en témoigne une fiche en sa possession datée du 9 mars 1944. Il demeura ensuite à Saint-André-d’Allas, au village de Compozieux.
Le 25 juin 1944, une colonne allemande se déplaçait d’Allas-les-Mines à Sarlat en passant par Saint-André-d’Allas, faisant de très nombreuses victimes. Elle fut harcelée à diverses reprises par la Résistance et il y eut des morts et des blessés des deux côtés. Le 28 juin, des Allemands du groupe de combat Wilde appartenant à la 11e Panzer Division de la Wehrmacht passant par Compozieux, s’aperçurent que des Portugais, Norberto Coelho, Joas de Barros, Manuel Das, faisaient des cercueils pour leurs amis tués le 26 juin. Jacob Sieburgh était également présent sur les lieux et il semble qu’il était ami avec la propriétaire des mieux, Mme Wiener. Les Allemands leur demandèrent de courir dans l’allée de tilleuls puis les mitraillèrent dans le dos. Ils mirent ensuite le feu à la maison de Mme Wiener.
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de la guerre 1939-1945 de Saint-André-d’Allas ainsi que sur celui de Sarlat. Une stèle lui est dédiée dans le cimetière militaire néerlandais d’Orry-la-Ville (commune de Senlis, département de l’Oise) où il a été inhumé. Ce cimetière comporte 114 tombes et quatre plaques commémoratives de Néerlandais, civils ou militaires, morts en France durant la Seconde Guerre mondiale.