BESSARD Marie, Geneviève, Augustine [veuve Ranger]
Née le 10 octobre 1873 au Vigeant (Vienne), massacrée le 4 août 1944 au Vigeant (Vienne) ; victime civile.
Marie Bessard était la fille de Jean Bessard âgé de 28 ans à sa naissance, propriétaire et de Louise Brunet âgée de 26 ans. Elle épousa le 7 novembre 1894 au Vigeant, François Ranger, né en 1870 et dont les parents étaient cultivateurs au Magnoux, commune du Vigeant. François Ranger appelé à l’armée lors du premier conflit mondial, soldat en 1915 du 268ème Régiment territorial d’infanterie, mourut le 21 décembre 1915 à l’hôpital militaire de Marseille (Bouches-du-Rhône) d’une méningite cérébro-spinale (déclaré mort pour la France, son nom est inscrit sur le monument aux morts du Vigeant).
Marie Ranger née Bessard, veuve de guerre, vivait toujours au Vigeant en 1944 et fut victime le 4 août 1944 du massacre perpétré par les forces allemandes de répression contre les maquis et en représailles contre la population du village. Le 4 août, en effet, se déroula dans le nord de la Charente et le sud de la Vienne, une opération de répression menée par une colonne allemande (Section rapide 608, issue du bataillon de réserve de la 17ème division SS Götz von Berlichingen, et Feldgendarmerie Trupp B motorisée 687). Partie de Charente le 3 août, elle se heurta à des groupes de maquisards et procéda dans la journée du 4 août à des séries d’exactions, d’exécutions sommaires et de massacres entre Charroux, Le Vigeant et Persac. Selon un témoignage : « Une femme de 70 ans, Mme Bessard se précipite hors de sa cachette et court à son domicile. Comme elle franchit le seuil de sa maison, un soldat brandit une hache à bois et lui fracasse la tête. Ils dérobent son argent et se le partagent dans le jardin » (article Le Vigeant). Son corps fut inhumé dans le cimetière communal du Vigeant.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative, face au cimetière, dédiée aux « Résistants et victimes civiles du 4 août 1944 ».
Marie Ranger née Bessard, veuve de guerre, vivait toujours au Vigeant en 1944 et fut victime le 4 août 1944 du massacre perpétré par les forces allemandes de répression contre les maquis et en représailles contre la population du village. Le 4 août, en effet, se déroula dans le nord de la Charente et le sud de la Vienne, une opération de répression menée par une colonne allemande (Section rapide 608, issue du bataillon de réserve de la 17ème division SS Götz von Berlichingen, et Feldgendarmerie Trupp B motorisée 687). Partie de Charente le 3 août, elle se heurta à des groupes de maquisards et procéda dans la journée du 4 août à des séries d’exactions, d’exécutions sommaires et de massacres entre Charroux, Le Vigeant et Persac. Selon un témoignage : « Une femme de 70 ans, Mme Bessard se précipite hors de sa cachette et court à son domicile. Comme elle franchit le seuil de sa maison, un soldat brandit une hache à bois et lui fracasse la tête. Ils dérobent son argent et se le partagent dans le jardin » (article Le Vigeant). Son corps fut inhumé dans le cimetière communal du Vigeant.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative, face au cimetière, dédiée aux « Résistants et victimes civiles du 4 août 1944 ».
Sources
SOURCES : Arch. Dep. Vienne (État civil en ligne, acte de naissance et de mariage) — État civil, mairie du Vigeant (acte de décès registre 1944, n° 46) — Site Mémoire des Hommes (morts pour la France, Première guerre mondiale) — Mémorial genweb.
Michel Thébault
