Né le 12 juin 1923 à Ruelle-sur-Touvre (Charente), exécuté sommairement le 16 février 1944 au moulin de la Papeterie de Beyssenac (Corrèze) ; réfractaire au STO dans un refuge de l’Armée Secrète (AS).

Albert Borderie était le fils d’un ouvrier de la fonderie de cette localité, sa mère était femme au foyer. Sa présence au refuge du moulin s’explique par ses attaches familiales (ses grands- parents paternels et maternels étant respectivement domiciliés à Salagnac et à Genis en Dordogne).
Il faisait partie d’un groupe de 50 à 60 jeunes, installés en ces lieux courant janvier par Fernand Devaud et Raoul Audrerie, alias « Crapaud », responsables de l’A.S Dordogne Nord. Il fut exécuté sommairement par les Allemands au moulin de la Papeterie de Beyssenac (Corrèze) le 16 février 1944 lors du massacre dit du Pont-Lasveyras.
Son acte de décès a été établi par un jugement du Tribunal de Grande Instance d’Angoulême en date du 13 mai 1959. Il a été déclaré « Mort pour la France ».


Voir Moulin de la Papeterie, commune de Beyssenac ; massacre dit du Pont Lasveyras (16 février 1944)
Sources

SOURCES : Jugement de décès N° 29 du Tribunal d’Angoulême, 1959. — P.V de la gendarmerie de Lanouaille (Dordogne), 21 février 1944. — Archives Départementales de la Dordogne. — AFAV (coll.), Massacre au Pont-Lasveyras, 16 février 1944, les archives parlent, 2016, 266 p. — AFAV, Massacre du Pont Lasveyras, DVD, 2011.

Jean-Claude Bellarbre, Marie-Christine Thouin, Lucette Audrerie

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