Né le 15 janvier 1924 à Glandon (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 16 février 1944 au moulin de la Papeterie de Beyssenac (Corrèze) le 16 février 1944 ; journalier ; résistance aide et sauvetage.

Adrien Farout
Adrien Farout
Crédit : AFAV
Adrien Farout appartenait à une famille de dix enfants (six garçons et quatre filles) dont il était l’avant dernier. Ses parents, petits paysans, avaient successivement travaillé la terre à Glandon, puis au domaine de La Juvénie à Payzac (Dordogne) où ils avaient été métayers et depuis 1937 à Angoisse (Dordogne).
En 1944, il était aide familial et travaillait à l’occasion comme journalier ; le 16 février, il était au moulin des Deux-Eaux, occupé à faire cuire une fournée de pain destinée aux réfractaires présents au moulin de la Papeterie tout proche.
Averti de la présence des Allemands, il voulut prévenir ses camarades (il en avait côtoyé plusieurs à l’école primaire et sur les terrains de sport de la région à l’occasion des matchs de football disputés avec le club d’Angoisse). Il fut abattu d’une rafale d’arme automatique à l’arrière du moulin après avoir traversé la digue qui barre le cours de l’Auvézère. Chronologiquement parlant, il est la première victime de cette journée.
Il a été déclaré « Mort pour la France ».


Voir Moulin de la Papeterie, commune de Beyssenac ; massacre dit du Pont Lasveyras (16 février 1944)
Sources

SOURCES : Acte de décès n° 9 de la mairie de Beyssenac, 1944. — P.V de la gendarmerie de Lanouaille (Dordogne), 21 février 1944. — Archives Départementales de la Dordogne. — AFAV (coll.), Massacre au Pont-Lasveyras, 16 février 1944, les archives parlent, 2016, 266 p. — AFAV, Massacre du Pont Lasveyras, DVD, 2011.

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