Né le 27 décembre 1897 à La Roche-sur-Yon (Vendée), exécuté sommairement le 6 août 1944 à Étriché (Maine-et-Loire) ; garde-barrière ; victime civile

Fils de Léon Bouchet journalier-jardinier et de Alexandrine Constant, sans profession, Eugène Bouchet se maria le 16 janvier 1920 à La Roche-sur-Yon, avec Marie Florentine Fort, garde barrière ; le couple eut trois enfants.
Domicilié à Saint-Aignan de Grandlieu (Loire-Inférieure), embauché aux chemins de fer de l’État comme homme d’équipe en 1920, il devint cantonnier puis garde-barrière, fonction qu’il occupait au Porage à Étriché (Maine-et-Loire) avec Marcel Béatrix en 1944. Le 5 août, alors qu’une importante colonie militaire allemande stationne près du passage à niveau et qu’Eugène Bouchet est de veille dans sa guérite, une sentinelle allemande est blessée. En représailles les deux cheminots et Pierre Béatrix, fils de Marcel, furent arrêtés et exécutés à proximité dans un champ. Les voisins entendirent les coups de feu suivis d’une rafale d’arme automatique et le lendemain un fermier aperçut des Allemands en train de les enterrer dans une fosse.
Les trois corps qui avaient été martyrisés furent enterrés dans le cimetière d’Étriché trois jours plus tard.
Le nom d’Eugène Bouchet est gravé sur la plaque commémorative de la gare d’Étriché-Châteauneuf-sur-Sarthe.
Sources

SOURCES : Arch.Dép. Loire-Atlantique . — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, 2001, p.31 . — Thomas Fontaine, Cheminots victimes de la répression, 1940-1945, Mémorial, Perrin/SNCF.— État civil.

Annie Pennetier

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