STÉPHAN Louis
Né le 5 avril 1929 à Bourbriac (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; abattu le 5 août 1944 à Bégard (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) par un officier allemand ; collégien ; civil.
Fils de Joseph, Marie Stephan, originaire de Pont-Melvez (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) et de Germaine Jézéquel, originaire de Louargat (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), le couple n’eut qu’un seul enfant, ils tinrent durant l’occupation un hôtel restaurant à Bégard.
La mère de Louis Stephan fut conseillère municipale avec le maire vichyste Person.
Après guerre le couple tint un café à la Barrière Rouge en Bégard.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. C’est durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 5 août 1944, un groupe de militaires allemands de passage à Crec’h-Ker en Bégard tentaient de rejoindre la côte Nord de la Bretagne.
Louis Stephan fut trouvé porteur d’un vieux pistolet "Solidor" rouillé, inutilisable car en mauvais état et de plus démuni de munitions, il fut assassiné de sang-froid, d’une balle dans la tête, par un officier allemand de l’Etat-Major du général Sprang, commandant la 266ème Division d’Infanterie basée à Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
C’est le même groupe qui assassina quelques heures auparavant Roger Féjean - 17 ans - à Louargat (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Louis Stéphan avait 15 ans, c’était la veille de la libération du secteur !
Louis Stephan fut inhumé au cimetière de Bégard.
Tout les ans, le premier dimanche du mois d’août se déroule une cérémonie sur le lieu même où fut assassiné Louis Stephan.
Une rue de Bégard porte le nom de Louis Stephan.
Le nom de Louis Stephan figure sur La stèle de Louis Stéphan, Crec’h Ker en Bégard, sur La plaque du lycée Notre Dame, 21 rue des Capucins à Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord.
La mère de Louis Stephan fut conseillère municipale avec le maire vichyste Person.
Après guerre le couple tint un café à la Barrière Rouge en Bégard.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. C’est durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Le 5 août 1944, un groupe de militaires allemands de passage à Crec’h-Ker en Bégard tentaient de rejoindre la côte Nord de la Bretagne.
Louis Stephan fut trouvé porteur d’un vieux pistolet "Solidor" rouillé, inutilisable car en mauvais état et de plus démuni de munitions, il fut assassiné de sang-froid, d’une balle dans la tête, par un officier allemand de l’Etat-Major du général Sprang, commandant la 266ème Division d’Infanterie basée à Belle-Isle-en-Terre (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
C’est le même groupe qui assassina quelques heures auparavant Roger Féjean - 17 ans - à Louargat (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
Louis Stéphan avait 15 ans, c’était la veille de la libération du secteur !
Louis Stephan fut inhumé au cimetière de Bégard.
Tout les ans, le premier dimanche du mois d’août se déroule une cérémonie sur le lieu même où fut assassiné Louis Stephan.
Une rue de Bégard porte le nom de Louis Stephan.
Le nom de Louis Stephan figure sur La stèle de Louis Stéphan, Crec’h Ker en Bégard, sur La plaque du lycée Notre Dame, 21 rue des Capucins à Guingamp (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor).
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Côtes d’Armor ,2W236. - Alain Prigent, Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les lieux de mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, N°10 (2004) et N°11 (2005). - Pierre Martin, Bégard sous l’occupation (1939-1944), Témoignage de Michel Le Garles.
Alain Prigent, Serge Tilly
