Né le 26 novembre 1924 à Gardes-le-Pontaroux (Charente), exécuté sommairement le 24 juillet 1944 à Javerlhac, auj. Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert (Dordogne) ; ; résistant de la Brigade RAC de l’Armée secrète (AS).

Roger Lapeyronnie
Roger Lapeyronnie
Crédit : MémorialGenWeb
Résistance française, stèles commémoratives "> Stèle commémorative
Stèle commémorative
Crédit : Résistance française, stèles commémoratives
Roger Lapeyronnie avait rejoint récemment le maquis non loin de sa commune natale. Il était incorporé dans la 2e compagnie de la brigade RAC, du pseudonyme de son chef, Rodolphe Cézard, alias Rac, une unité basée en Dordogne-Nord. Cette compagnie était commandée par le lieutenant Manuel Acebes, dit Manu, lequel trouva aussi la mort dans ce combat.
Le 24 juillet, en début de journée, son détachement affronta l’attaque d’une colonne de répression germano-vichyste. Disposant d’une vingtaine d’hommes, ce groupe de maquisards, faisant face à une formation de 400 hommes équipés de véhicules blindés et d’artillerie, dut se replier, perdant cinq hommes. Roger Lapeyronnie fut capturé par les miliciens, torturé puis achevé au lieu-dit le Grand-Moulin.
Il obtint la mention Mort pour la France. Une stèle rappelle son sacrifice. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de sa commune natale, sur celui de Javerlhac et sur le monument commémoratif 1939-1945 de Nontron.


Voir Javerlhac (auj. Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert) et Souffrignac, combat dit de Javerlhac (24 juillet 1944).
Sources

SOURCES : SHD-AVCC Caen, AC 21 P 69794 (à consulter). — Absent de la base du SHD-Vincennes. — Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, Dictionnaire historique, Saintes, Le Croît vif, 2004, p. 122-123. — CD-Rom La Résistance en Charente, AERI, 2005. — MémorialGenWeb. — Résistance française, stèles commémoratives

Dominique Tantin

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