Né le 28 mars 1920 à Plounez (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; marin d’état ; martyrisé puis massacré dans la nuit de 13 au 14 juillet 1944 à Landébaëron (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; FTP.

Fils de François, Marie Henry, charron et de Licie, Maria Kerambrun, ménagère.
Yves Henry, marin d’état, fut revenu à Plounez après le sabordage de la flotte à Toulon (Var). Le 6 juillet 1944, à Saint-Thudy en Ploézal (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor), il fut blessé par des miliciens autonomistes bretons se faisant passer pour des résistants qui le livrent aux Allemands. Dans la même opération son cousin de Robert Henry blessé au ventre décédera quelques jours plus tard, il avait 24 ans.
Le 23 septembre 1944, le corps d’Yves Henry fut retrouvé (avec ceux de Jean Dugay, Henri Le Cozannet et Pierre Piriou du maquis de Plouisy) dans une fosse à Kermaria en Landébaëron (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor). L’un avait l’oeil crevé, un autre les deux yeux arrachés, tous portaient des traces de coups de crosses et de bottes.
Le nom d’Yves Henry figure sur Le Monument du bourg de Landébaëron, sur Le Monument de Ty-Nu en Ploézal
Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. dép. Côtes d’Armor 2W236. —Alain Prigent, Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944), Les lieux de mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, N°10 (2004) et N°11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

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