Né le 15 avril 1871 à Louargat, abattu par un soldat allemand le 7 août 1944 à Louargat (Côtes-du-Nord ; Côtes d’Armor) ; ouvrier agricole, civil.

Fils de Jacques Pichon, laboureur et d’Aline L’Hélias, filandière.
Dans les jours qui précédèrent la Libération du département des Côtes-du-Nord du 1er au 18 août 1944, les troupes allemandes cherchèrent à se mettre en sécurité dans les grandes bases navales qu’elles occupaient à Brest (Finistère) et à Lorient (Morbihan). Subissant le harcèlement de la Résistance, elles se livrèrent à des crimes commis sans objectif militaire, tuant de paisibles gens au travail dont le seul tort fut d’être au mauvais endroit au mauvais moment. C’est durant cette période que près de 50% des 700 victimes recensées dans le département furent abattues, massacrées.
Pierre Pichon était le fils d’Yves Pichon et de Jeanne Marie Le Bonniec, il conduisait le 6 août 1944 un troupeau de vaches à Toul-Zabren en Louargat. Il fut assassiné par un soldat allemand qui lui tira dessus sans raison. On constata son décès le lendemain 7 août 1944 à 9 h, il avait 73 ans. C’était la veille de la libération du secteur.
Le nom de Pierre Pichon figure sur La plaque du monument aux morts de Louargat.
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Site des Lieux de Mémoire du Comité pour l’Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord
Sources

SOURCES : Arch. Communale de Louargat - Alain Prigent et Serge Tilly, L’occupation allemande dans les Côtes-du-Nord (1940-1944, Les Lieux de Mémoire, Cahiers de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord, n°10 (2004) et n°11 (2005).

Alain Prigent, Serge Tilly

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