Né le 24 mai 1926 à Royan (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), mort en action le 24 août 1944 à Fouquebrune (Charente) ; résistant de la brigade RAC de l’Armée secrète (AS).

Dans cette commune, d’où ils perçoivent l’écho du combat de Mouthiers-sur-Boëme livré par leurs camarades, les hommes de la 3e section Sudreau de la 5e compagnie de la Brigade RAC du pseudonyme de son chef, Rodolphe Cézard – 1916-1984- résistant de l’Armée secrète de Dordogne-Nord) mirent en place un barrage sur la route nationale 674 Angoulême-Montmoreau à l’étang Gènevreau, au carrefour avec la route départementale Fouquebrune-Mouthiers-Châteauneuf.
En début d’après-midi, ils furent pris sous le feu d’un détachement allemand arrivé par la RN 74 sur un camion chargé de munitions accompagné de quatre autres véhicules. Les Allemands, informés par des habitants de la présence des maquisards au carrefour, avaient pris position dans les fermes de la Tricherie, Maison Neuve et des Grands-Prés.
La riposte des maquisards, qui reçurent, au nord, le soutien de la 2e section, groupe Carlaing venant de Chez Naulet, obligea les Allemands, pris en tenaille, après une tentative de de manœuvre vers l’Humme, à se retrancher dans la ferme de la Tricherie et chez Bittoux. Ils massacrèrent trois civils.
Le combat se poursuivit à la nuit tombée. Les Allemands se regroupèrent chez Bittoux, expulsèrent la famille, puis firent sauter le camion de munition immobilisé, pour enfin se replier en milieu de nuit. Les maquisards, qui avaient tenu tête aux Allemands, déploraient la perte de deux hommes, Georges Fermigier et Jean Julien, et trois blessés.
Les décès des deux résistants ont peut-être été enregistrés à Mouthiers-sur-Boëme.
Un monument commémoratif fut érigé au lieu-dit l’Etang Gènevreau sur la commune de Fouquebrune en bordure de la D674 sur laquelle les noms des trois civils et des deux FFI sont gravés. Chaque année, une cérémonie se déroule en alternance à Fouquebrune, Mouthiers-sur-Boëme, et Torsac.
Notice en cours de rédaction. Si vous possédez des informations complémentaires sur Georges Fermigier, merci de contacter le Maitron des Fusillés.


Voir Fouquebrune, combat de l’étang Gènevreau (24 août 1944)
Sources

SOURCES : Guy Hontarrède, La Charente dans la Seconde Guerre mondiale, Dictionnaire historique, Saintes, Le Croît vif, 2004, p. 107-108. — CD-Rom La Résistance en Charente, AERI, 2005. — MémorialGenWeb. — Site La Résistance française. Blog

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