Né le 31 décembre 1895 à Gilly-sur-Loire (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 26 août 1944 à Mellecey (Saône-et-Loire) ; docteur en médecine ; médecin militaire ; homme politique, maire de Luzy (Nièvre) ; résistant du maquis Louis (War Office) et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Henri Dollet était le fils de Jean Louis, propriétaire domicilié aux "Carrières" et Pierrette Claudine Julie Beaucaire, sans profession. Il se maria avec Louise Étiennette Marie Yvonne Dureuil, dont il eut deux enfants
Il habita Gilly-sur-Loire puis Luzy (Nièvre). Il était médecin. Mobilisé en août 1939 comme médecin-capitaine, il fut fait prisonnier en juin 1940 et rapatrié en octobre de la même année comme personnel de santé à la demande du gouvernement de l’État Français. Il fut nommé maire de Luzy le 21 mars 1941 par le préfet en remplacement de Louis Baroin, maire socialiste.
Il entra dans la Résistance au sein du “maquis Louis W.O”. (War Office) le 1er octobre 1943.
Il couvrit la fabrication de faux papiers et le vol de tickets de rationnement à la mairie de Luzy et donna des soins à des résistants blessés. Il fit mettre en panne des camions de la ville de Luzy réquisitionnés par les Allemands. Il fut arrêté le 19 août 1944 par la Gestapo en représailles d’une attaque du maquis “Louis” sur un convoi allemand au lieudit “La Goulette”, sur la route d’Autun à 7 km de Luzy. Il fut interné à la prison d’Autun et transféré le 22 à celle de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il fut sorti de sa cellule et fusillé par la Gestapo aidée par les miliciens du groupe Pétrignani portant une tenue allemande en lisière du bois de Marloux sur la commune de Mellecey (Saône-et-Loire), le 26 août 1944. Son fils Jean-Louis était fusillé le même jour sur la commune de Fragnes (Saône-et-Loire).
Son cadavre fut découvert à seize heures et l’acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de son épouse.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès et la Légion d’honneur ainsi que la Croix de guerre 1939-1945 à titre posthume.
Il fut homologué aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis Louis, à Chiddes, sur le tableau commémoratif 1939-1945, à l’intérieur de l’église et sur le monument aux morts, à Luzy (Nièvre), sur le monument commémoratif 1939-1945, à Farges-lès-Chalon, sur la stèle commémorative, à Fragnes et sur le monument aux morts, à Gilly-sur-Loire (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne.— Tableau de l’église de Luzy.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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