Né le 20 janvier 1925 à Luzy (Nièvre), massacré le 26 août 1944 à Fragnes (aujourd’hui Fragnes-La-Loyère, Saône-et-Loire) ; étudiant ; victime civile.

Jean-Louis Dollet était le fils de Louis Henri, docteur en médecine et d’Yvonne Marie Dureuil. Il était célibataire et était en 4e année de médecine. Il était domicilié à Luzy (Nièvre).
Le 19 août 1944, il se trouvait chez sa grand-mère au lieu-dit Chevrette à Millay (Nièvre), quand il apprit l’arrestation de son père Henri Dollet, médecin et maire de Luzy (Nièvre). Il enfourcha aussitôt sa bicyclette et rejoignit précipitamment la mairie de Luzy. Il y fut arrêté par la Gestapo puis interné à la prison d’Autun et transféré le 22 août à celle de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il ne semble pas qu’il ait appartenu à la Résistance ni qu’il y fut impliqué comme son père. Il fut sorti de sa cellule et fusillé le 26 août 1944 au lieu-dit "L’Orivent", à Fragnes, aujourd’hui Fragnes-la-Loyère (Saône-et-Loire). Son père était ce même jour fusillé à Mellecey (Saône-et-Loire).
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis Louis, à Chiddes et le monument aux morts, à Luzy (Nièvre), sur le monument commémoratif 1939-1945, à Farges-lès-Chalon, sur la stèle commémorative, à Fragnes et sur le monument aux morts, à Gilly-sur-Loire (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1939-1945 en ligne.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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