LEROY Édouard, Alexandre

Édouard Leroy rejoignit la Résistance au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il intégra le 30 avril 1944 le groupe FTPF du secteur Annezin-les-Béthune. Le 8 juin 1944, 350 hommes appartenant à des compagnies FTPF composées de résistants du bassin minier du Pas-de-Calais se mirent en marche sur ordre du commandement FFI afin de rejoindre un maquis en cours de création dans les Ardennes. Les Allemands repèrent rapidement cette vaste opération et menèrent dès le 9 juin des actions répressives dispersant les groupes et procédant à de multiples arrestations. Le plus meurtrier des accrochages se produisit trois jours après le départ, dans le bois de Bourlon situé à 6 kms à l’ouest de Cambrai. Le 11 juin, s’y étaient regroupés pour une halte provisoire pour la nuit les survivants de la 5e compagnie, une partie des effectifs de la 6e compagnie et la section d’Annezin-les-Béthune à laquelle appartenait Édouard Leroy. Encerclés par les troupes allemandes, le capitaine Coussette d’Annezin, tenta d’organiser la riposte. Faute de munitions, le combat cessa rapidement et les maquisards tentèrent de s’échapper. Dix résistants furent tués dans l’action dont 4 du groupe d’Annezin, Édouard Leroy, Robert Crammer, François Vasseur et Paul Vasseur. Cinq autres membres du groupe furent faits prisonniers et fusillés le 18 juin 1944 à Arras, Albert Charles, Fernand Grossemy, René Jamsin, Maurice Leroy et Louis Marquant. Enfin un dernier membre du groupe d’Annezin, fait prisonnier, Désiré Hannedouche, fut déporté par le convoi du 1er septembre 1944 au départ de Tourcoing et mourut le 28 février 1945 à Bergen-Belsen (Allemagne). Vingt-deux soldats allemands furent également tués.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué aux Forces françaises de l’intérieur (FFI). Son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance, à Bourlon et le monument aux morts et le monument commémoratif aux FTP dans le cimetière communal, à Hersin-Coupigny (Pas-de-Calais).